Les Lakers ont toujours seize joueurs dans l’effectif et doivent donc faire un choix, vraisemblablement entre Metta World Peace et Jabari Brown (aux contrats non garantis), pour finaliser l’équipe. La décision n’est pas simple : Jabari Brown présente du potentiel, comme l’atteste sa fin de saison dernière face aux Kings (22 pts à 40% de moyenne sur les quatre derniers matchs) alors que Metta World Peace fut champion avec Los Angeles, l’un des meilleurs défenseurs de la ligue et amène une expérience indéniable. Ce rôle de mentor, le vétéran l’a embrassé avec beaucoup d’enthousiasme et pour le moment, nombreux sont ceux qui plaident sa cause, à commencer par Julius Randle.
Julius Randle : « Nous sommes une meilleure équipe avec Metta »
« Nous sommes une meilleure équipe avec Metta, » assure ce dernier au Daily News. « Ce n’est pas de notre ressort de le maintenir dans l’équipe ou non, mais la connaissance et la sagesse qu’il amène dans l’équipe sont incroyables. C’est plaisant de jouer avec lui. »
Tout au long de l’été, les deux hommes se sont entraînés ensemble et au regard des bonnes performances du 7e choix de la draft 2014, l’apport du champion NBA 2010 parait très positif. Certes, ses meilleures années sont derrière lui depuis bien longtemps mais pour Byron Scott, son expérience est réellement un atout pour une équipe qui est, rappelons-le, relativement jeune (26.4 ans en moyenne).
« Il n’est pas aussi rapide qu’auparavant mais il sait comment jouer, » concède Byron Scott. « Il sait où se placer et comment défendre. Il connait les forces et les faiblesses des adversaires. Pour le moment, c’est un élément très important pour nous. »
Évidemment, le principal intéressé espère bien faire le dernier pli afin d’aider l’équipe à atteindre son objectif. À 35 ans, c’est sans doute sa dernière chance de jouer en NBA, l’occasion de conclure avec l’un de ses meilleurs amis, Kobe Bryant. L’ailier a joué toutes ses cartes, c’est désormais aux Lakers de se décider.
« J’aime travailler dur. C’est ce que j’ai toujours fait. Je pourrais suivre le développement de l’équipe [s’il restait]. Actuellement, les Lakers sont les outsiders. Ce sera une belle histoire dans deux ans, ou plutôt cette année, quand ils atteindront les playoffs. »
Si le lapsus n’est pas le plus adroit, il fait sourire, comme de nombreuses paroles de Metta World Peace, l’un des seuls joueurs des Lakers dont l’apport peut dépasser le cadre du terrain. S’il gagne sa place, ce sera sans doute grâce à cette qualité.