LeBron James et Mo Williams : une amitié retrouvée ?

« Ce fut un moment difficile, et ça m’a pris un peu de temps. »

Quand LeBron James est parti en 2010, Mo Williams fut l’un des joueurs les plus touchés. Sportivement d’abord parce que le « King » avait tout de même fait de lui un All-Star. Mais aussi sur le plan personnel car le meneur était très proche du King. Alors imaginez sa surprise lorsqu’il a appris son départ pour Miami à la télévision.

« S’il savait qu’il voulait aller ailleurs, il aurait dû épargner Cleveland, » avait déclaré le meneur à l’époque.

Heureusement, de l’eau a coulé sous les ponts depuis l’épisode « The Decision » et si les deux hommes ne se sont plus parlé pendant un moment, leur amitié a néanmoins survécu.

Dépasser les rancœurs et l’orgueil

D’ailleurs, lorsque les Cavaliers l’ont contacté cet été, Mo Williams a d’abord appelé LBJ pour savoir si cette réunion l’enchantait tout autant.

« Il fallait l’appeler car c’est son équipe, » confie le meneur à NEOMG. « Il n’y avait aucune animosité. On a parlé de la possibilité de me faire revenir. Il était enthousiaste, je l’étais aussi et l’affaire s’est conclue. C’est aussi simple que ça. »

Quant à LeBron James, il a déjà pardonné… mais pas oublié. Pourtant, on se souvient que Mo Williams n’avait clairement pas été, du moins dans la presse, le plus virulent de tous.

« Avec Mo, il s’agit simplement de passer outre son orgueil. C’est quelque chose que j’ai appris avec les années. Je continuerai à garder certaines rancœurs pendant longtemps. Mais si c’est pour aider l’équipe et faire quelque chose de spécial, que ce soit Dan [Gilbert, le propriétaire] ou Mo, je peux le faire. C’est plus fort que deux individualités. »

De son côté, Mo Williams a rangé ce souvenir douloureux et les voici désormais prêts à tenter de décrocher ce titre qui leur avait échappé lors de leurs deux saisons passées ensemble.

« Nous sommes bons. Nous sommes de grands garçons et toutes ces choses appartiennent au passé maintenant. Nous sommes ensemble pour gagner un titre, c’est tout ce qui importe. »