Il ne faut jamais dire jamais, mais a priori, on ne devrait plus revoir Larry Sanders sur un terrain NBA. Dans un portrait intimiste réalisé par Complex Sports, l’ancien joueur des Bucks se livre et on comprend rapidement que la vie de joueur NBA n’est pas faite pour lui, comme il l’avait déjà fait savoir au moment de son départ.
« Quand je jouais au basket, on m’a mis sur ce piédestal. Je l’ai vu et je me suis tellement opposé à ça. Les gens pensent que vous êtes plus qu’un humain, que vous avez des pouvoirs. Mais non, non, pas du tout. » confie t-il.
« Il y a tellement plus que le basketball »
En quittant Milwaukee, Sanders a fait une croix sur 20 millions de dollars (un montant équivalent à la somme encore due par Milwaukee). Mais avec sa rente de joueur, il souhaite désormais créer une association ou une société pour aider ses homologues à assurer la transition entre leur carrière de joueur et leur vie après le basket.
« Ils [les joueurs] comprennent ce que j’ai fait. Ils comprennent parce que tout le monde sait qu’il y a une vie après. Il y a tellement plus. Ils veulent se relaxer et ne pas y penser mais ils savent et chaque année qui passe, chaque blessure le leur rappelle. Je veux mettre en place un système pour leur permettre d’être heureux après le basketball, car personne ne sera là. Vous ne recevez plus d’appel, plus de texto. Personne ne vous demande comment vous ou votre famille allez. »
L’intérieur n’était pas fait pour cette vie mais sa relation avec le basket n’est donc pas totalement terminée. Aujourd’hui, il est un homme heureux et c’est finalement l’essentiel. S’il peut, par ailleurs, aider ceux qui connaissent des problèmes similaires, cela peut être une belle reconversion à même d’éviter les scénarii trop fréquents d’ex-athlètes surendettés ou têtes d’affiche de faits divers.