Les Bucks déterminés à se renforcer avec la draft

Les Bucks ne sont plus une « lottery team » mais ils disposent encore d’un choix de draft confortable puisqu’ils sélectionneront à la 17e position. La franchise du Wisconsin compte bien en profiter pour se renforcer mais contrairement à 2011 et 2012, Milwaukee ne devrait pas effectuer de manoeuvre pour descendre plus bas (de la 10e à la 19e place en 2011, de la 12e à la 14e place en 2012). 

« Si l’on regarde la draft de l’an passé, quand nous étions seconds, nous avions un groupe d’environ trois joueurs (comme cibles) »a déclaré John Hammond, le general manager des Bucks, au Journal Sentinel. « Quand on regarde notre position aujourd’hui à la 17e place, notre ciblage peut aller de 10 à 12 joueurs. On doit toujours faire une analyse au préalable au cas où l’on monterait ou descendrait dans la draft, mais je pense qu’on doit être concentré sur notre position actuelle. »

« La draft est toujours une science inexacte »

Selon lui, cette position à la draft n’est pas trop basse pour obtenir un bon talent. Hormis le cas de Larry Sanders, épineux pour des problèmes extra-sportifs, l’historique de la franchise plaide pour lui.

« Si l’on regarde l’histoire de la draft et qu’on évoque la fourchette entre le 12e et le 17e, voire 18e choix, on peut rater des joueurs. On se considère nous-mêmes chanceux quand on évoque les cas de John (Henson, 14e en 2012), Larry (Sanders, 15e en 2010) et Giannis (Antetokounmpo, 15e en 2013). Ils ont tous prouvé qu’ils pouvaient être des joueurs de qualité dans cette ligue. » poursuit-il.

À leur position, Milwaukee pourrait en effet sur de bons joueurs de rôle en perspective, tels que Tyus Jones (Duke), Trey Lyles (Kentucky), Kevin Looney (UCLA), Jerian Grant (Notre Dame), voire peut-être le très bon Sam Dekker, héros local (Wisconsin). Cependant, le general manager ne fait aucune promesse, conscient du caractère aléatoire d’une draft.

« Nous faisons tout notre possible pour faire le bon choix : l’effort humain que cela nécessite, l’engagement financier, le travail de recherches. Nous essayons toujours de faire le bon choix, mais la draft est toujours une science inexacte. Tout ce que l’on peut essayer de faire est de faire un choix plus juste que le concurrent. »