Les Wizards prennent leur mal en patience

Après leur coup de balai face aux Raptors, les Wizards attendent leur prochain adversaire. Aperçus, pour une partie d’entre eux, lors d’un match des Capitols, l’équipe locale de hockey, les joueurs de Washington prennent pour le moment leur mal en patience.

Mais pour certains, dont Bradley Beal, cette attente et cette incertitude sur leur futur adversaire n’est pas vraiment une bonne nouvelle…

« C’est comme si on était revenu au camp d’entraînement ! C’est bon et mauvais. Je préférerais jouer maintenant de sorte qu’on garde le rythme, le rythme et le rythme, sans le stress qui monte. Certains gars peuvent devenir trop anxieux. Mais on peut toujours en profiter pour bosser d’autres choses. »

Pour le vétéran Paul Pierce, qui pourrait retrouver son équipe des Nets si ces derniers arrivaient à renverser une situation bien mal embarquée, il s’agit d’un temps de repos qu’il faut faire fructifier. « The Truth » a (logiquement) une approche bien plus détendue de la chose.

Une semaine sans match minimum !

« J’étudie le jeu du gars que je vais avoir à défendre, » explique-t-il au Washington Post. « J’étudie les systèmes de chaque équipe, leur tendances en défense. C’est une combinaison de choses qu’on peut analyser… Outre le fait que je regarde les matchs avec les yeux du fan. »

Dans tous les cas de figure, les Wizards vont bénéficier de sept jours de répit avant leur prochain match. Si les Hawks en finissent lors du prochain match (vendredi à Brooklyn), la troupe de John Wall se rendra en Géorgie dès dimanche. S’il y a un Game 7 à la vie à la mort, ce sera pour mercredi prochain.

En attendant, Randy Wittman et son staff ont fait réviser leurs gammes à son groupe. L’entraînement de ce mercredi a ainsi consisté à rappeler chacun des systèmes du playbook des Wizards. Au fur et à mesure que l’échéance va se rapprocher, l’intensité va augmenter…

Car le risque d’arriver rouillé et « soft » est bien réel après tant de repos.

« Parfois, j’ai l’impression d’être déjà sorti des playoffs et en vacances. Mais c’est bien de savoir qu’on vient s’entraîner et qu’on doit travailler avec un but à court terme, plutôt que de s’entraîner plus tard cet été juste pour se préparer à la saison prochaine, » conclut John Wall.