Pressenti comme possible monnaie d’échange dans l’Ontario, Terrence Ross peut se rassurer. Son GM, Masai Ujiri, a déclaré ce matin que les Raptors ne souhaitaient aucunement l’échanger.
« Je serai surpris si quelque chose concernait Terrence. » affirme Ujiri sur SportsNet. « Faites-moi confiance. Je pense qu’il n’y a aucune chance qu’il parte. »
Promu titulaire en l’absence prolongée de DeMar DeRozan sur blessure, l’arrière de 24 ans avait montré de belles choses… mais est également passé à côté de nombreux matchs. Incarnant la définition du jeune talent qui doit encore travailler, Ross garde cependant la confiance de son staff. Avec 13 points, 4 rebonds et 1 passe de moyenne sur le mois de décembre (en 31 minutes de moyenne), le natif de Portland a effectivement prouvé qu’il pouvait apporter une vraie menace au scoring pour les Raptors. Et Ujiri l’a bien noté…
« Combien de gars a-t-on dans l’équipe qui soit capable de shooter avec un joueur en face de lui ? Il y en a peu dans la ligue. Il a des sautes de concentration en défense mais c’est quelque chose qui évolue avec l’expérience. Il est vraiment un joueur complet : il peut bien défendre, il peut shooter. Il est ultra-athlétique et peut tirer à trois points. Toutes les équipes veulent des joueurs comme lui. »
Les Raptors fidèles à leur politique de formation
Dans le trio de tête de la conférence Est (avec 36 victoires pour 17 défaites), les Raptors se reposent d’abord et avant tout sur leurs deux leaders (et All Stars), Kyle Lowry et DeMar DeRozan. Avec une raquette solide et expérimentée incarnée par Jonas Valanciunas et Amir Johnson, Toronto veut jouer les premiers rôles jusqu’au bout de la saison. Et c’est bien en regard de ces ambitions élevées – et affichées – que le jeune T-Ross peut parfois faire défaut, par ses sautes de tension notamment.
Mais les Raptors ont pris le pari de la jeunesse, et de la formation qui va de pair, depuis un certain temps. Et ce n’est pas maintenant que le succès arrive qu’ils vont changer de perspective.
« On est une bonne équipe de jeunes. Je ne crois pas qu’on soit une des meilleures équipes encore mais on continue d’apprendre à bien jouer et à gagner. A-t-on des faiblesses ? Oui, mais je ne pense pas que maintenant soit le moment de les compenser dans l’urgence. On veut continuer à trouver de jeunes joueurs. On essaye de former Bruno [Caboclo] à être un bon défenseur et un bon shooteur. On va voir combien de temps ça nous prend pour qu’il soit à la moitié du niveau atteint par Terrence. Mais on est deuxième à l’Est, 19 matchs au-dessus des 50%. Ce n’est pas trop dégueu… »