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Comment Kevin Durant cherche à se défaire de son image de « nice guy »

Comment Kevin Durant cherche à se construire une image de Lors du dernier All-Star Game, Kevin Durant a surpris son monde en évoquant avec virulence l’incompétence de la presse. Réputé pour sa gentillesse à toute épreuve, le MVP 2014 cherche depuis deux ans à se défaire de son image de « gendre idéal ». Evolution logique ou simple apparence ?

Une évolution bien marquée depuis le début de sa carrière

En 2011, Yahoo Sports le louait ainsi pour son comportement irréprochable.

« Kevin Durant est la jeune superstar la plus adorable vue depuis des années. Il est courtois auprès des journalistes, gentil avec ses coéquipiers et semble avoir davantage les pieds sur terre que les autres joueurs élus titulaires du All-Star Game » commentait le journaliste du site à l’époque.

Depuis, l’ailier du Thunder a néanmoins laissé transparaître un changement de comportement depuis plusieurs saisons. Sur et en dehors du terrain. En 2011 toujours, il s’est fait remarquer par un échange virulent envers Chris Bosh.

« Il y a plein de joueurs dans la ligue qui font semblant de jouer les durs. Lui en fait partie ! » avait-il déclaré.

L’influence de Jay-Z ?

Sur le terrain, l’ailier a montré des signes croissants d’irrévérence envers le corps arbitral. Lors de ses cinq premières saisons, Kevin Durant n’a ainsi récolté que douze fautes techniques. Lors de sa seule sixième campagne, il a égalé ce total. C’est d’ailleurs en 2012 qu’il connaît sa première expulsion.

« J’ai dit que c’était un mauvais coup de sifflet. Aujourd’hui, ils ont la gâchette facile sur les techniques. Je pense avoir le droit d’être frustré, surtout dans cette ligue pleine de hauts et de bas. Les joueurs ont le droit d’être frustrés. » revendiquait-il auprès de The Oklahoman après ce baptême du feu.

L’an passé, la star du Thunder a mené la ligue dans ce domaine en compagnie de DeMarcus Cousins et Blake Griffin avec 16 techniques à son actif, synonyme d’un match de suspension.

Sa communication a également changé, le « nice guy » des débuts a tenu à faire savoir qu’il ne l’était plus. Il y a deux ans, ses sponsors Nike et Foot Locker ont ainsi lancé une campagne « Kevin Durant is not nice ». Loin d’être trash, le message était néanmoins clair : Kevin Durant est un tueur sur le terrain. Plus récemment, la firme de l’Oregon a accentué cette approche avec « Be the Baddest », bien éloignée de l’image du joueur flanqué de son cartable.

https://www.youtube.com/watch?v=rzJE5iwlhLM

« Fini le politiquement correct »

Progressivement, ses réponses à la presse ont aussi évolué avec le temps. Plutôt plates au début de sa carrière, le MVP en titre a pris un virage digne de Kobe Bryant au milieu de sa carrière. Cette saison est éloquente à ce sujet. La semaine dernière avant le All-Star break, le joueur a marqué par ses propos sur la défensive. Lors d’un échauffement, il a notamment piqué les journalistes d’ESPN.

« Tout le monde espère qu’on explose, et on n’en a rien à foutre. Nous allons juste nous concentrer sur nous. Nous savons qu’il y a des hauts et des bas lors d’une saison, et c nous allons garder la tête haute et vous laisser vous inquiéter et ne pas dormir à cause de nous. »

Puis, est arrivée cette sortie lors du All-Star week-end pour défendre Scott Brooks.

La question est donc de savoir si Kevin Durant a réellement changé. Selon un journaliste de The Oklahoman interrogé par CBS, la réponse est plus nuancée.

« Kevin Durant opère une sorte de transformation d’image. Il est toujours loin devant en termes de sympathie parmi les superstars du sport, mais il n’est plus vraiment l’enfant de choeur qu’il était il y a cinq ou six ans (…) D’un point de vue marketing, nous avons vu une sorte de changement car il ne veut plus que les gens le voit comme le mec sympa qui est juste un grand joueur de basket. Il veut être vu comme un gars avec un côté parfois sombre. Ce n’est pas surprenant. J’ai vu avec les années qu’il était moins agréable avec les médias, pas seulement ceux d’Oklahoma mais de tout le pays (…) C’est toujours une superstar admirable mais je pense que ses communicants ont décidé de changer un peu de direction pour essayer d’attirer plus de monde. »

« J’en ai fini avec le gentil garçon, je veux être moi-même… »

Au-delà de la simple volonté marketing, et sans doute de l’impact de Jay-Z, son nouvel agent, Kevin Durant reste aussi un homme qui évolue avec son âge et les circonstances de sa profession. Cette saison, le Thunder est soumis à une pression étouffante avec la possibilité de manquer les playoffs. Très proche de son coach, l’ailier ne veut pas que le contexte particulier de cette campagne soit un prétexte pour son licenciement. Par ailleurs, la fatigue inhérente à la vie de la NBA n’est pas sans incidence sur un joueur qui doit faire face à la presse et aux sollicitations médiatiques quotidiennement. D’autant que cet été, celle-ci n’a pas été tendre lorsqu’il a pris la décision de déclarer forfait pour la Coupe du Monde.

Les propos de l’intéressé à ce sujet en disent long sur son nouvel état d’esprit, et sont sans doute légitimes.

« Mes premières années dans la ligue, j’essayais de trouver mon identité. La plupart du temps, je réagissais selon ce que les gens voulaient entendre. J’essaye juste d’apprendre à être moi-même, sans me soucier de ce que les gens disent, je vais faire des erreurs. Je veux montrer aux gosses que les athlètes, les gens du spectacle, les célébrités ne sont pas des robots. Nous avons des émotions (…), je ne vais pas m’asseoir et vous dire que je suis un gars programmé pour donner les réponses politiquement correctes. J’en ai fini avec ça. »

Cependant, dans cette approche plus sincère, Kevin Durant oublie peut-être de faire la part des choses et notamment le principal, la NBA et le basketball sont et restent des divertissements. Lors du All-Star Week-end, le Thunder n’a pas feint un seul instant son désintérêt face aux tentatives d’humour de l’envoyé spécial du « Late Show » de David Letterman.

« Qui est l’homme le plus sexy entre Jeff et Stan Van Gundy ? »
– Je m’en fous.
« Puis-je avoir votre numéro ?
– Non. »

https://www.youtube.com/watch?v=FZ614xdOA8Y#t=98

Au final, peut-on en vouloir à Kevin Durant pour cette nouvelle communication quand la question du lissage exacerbé de la ligue est souvent évoquée ? Si le joueur a été encensé par sa gentillesse dans le passé, il a également été critiqué pour les mêmes raisons, notamment par la presse. Celle-ci peut désormais se réjouir : Kevin Durant a fendu l’armure, sur et en dehors du terrain.

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