Non retenu pour le All-Star Game pour la première fois depuis 2011, Tony Parker n’en fait pas une maladie.
Handicapé par les blessures, il a été moins performant cette saison avec 14.2 points et 4.8 passes de moyenne. Il vieillit (32 ans) mais se sent bien meilleur sur le terrain que dans ses premières saisons dans la ligue.
« Je suis bien plus intelligent qu’il y a cinq ans. Plus je joue, plus je gagne de l’expérience et en ce moment, je suis au sommet de mon jeu », estime-t-il à ESPN. « Après si je peux choisir, je prends ma sagesse actuelle avec mes jambes d’il y a cinq ans », sourit le Spur.
De plus, la concurrence est rude à l’Ouest, Damian Lillard peut en témoigner. Mais le meneur des Bleus adore ça.
« J’aime le challenge, et c’est un grand défi pour moi puisqu’il y a énormément de forts meneurs de jeu dans la ligue. Je le dis depuis plusieurs années : on vit un âge d’or des meneurs. »
Dont-il fait partie naturellement ?
« C’est toujours dur de dire lequel est le meilleur. Si on demande un Top 5, chacun sera très fort et utile pour son équipe mais je me sens parmi les meilleurs, clairement. »
Tony Parker a plus de bagues que tous les autres meneurs titulaires de la NBA réunis
Et si certains jugent qu’il n’est plus dans le quota à son poste, le quadruple champion rappelle son statut et son palmarès.
« Je m’en fiche si on ne met pas dans ces discussions (sur le meilleur), je sais qu’à la fin, j’ai les bagues et c’est le plus important pour moi. Je suis allé en Finals 5 fois, 7 fois en finale de conférence donc peu importe où ils me mettent, j’ai mes bagues. »
Des bagues remportées avec Gregg Popovich. Les deux entretiennent une relation particulière depuis 2001 et on ne peut pas imaginer la carrière de Parker sans son coach emblématique. Aurait-il été si fort sans Pop ?
« J’aurais été un grand joueur car je suis tellement passionné, je bosse tellement dur et je voulais être un des meilleurs. Pop m’a aidé, je dois lui accorder du crédit. Donc, on s’est aidé mutuellement. »