Charlotte – Indiana : les Hornets au forceps

Les Hornets tiennent leur revanche ! Deux mois jours pour jour après avoir été battu à la dernière seconde sur une claquette improbable de Solomon Hill, Charlotte arrache la victoire en prolongation contre les Pacers à la maison (80-71). Cette fois, c’est Marvin Williams qui est le héros de la soirée avec son 3 points en fin de 4e quart et ses deux derniers paniers qui ont assuré la victoire aux protégés de MJ, pourtant privés de Walker (genou) et Jefferson (adducteurs). Les Pacers avaient enfin réussi à impliquer David West, atteignant les 19 points (9/17 au tir), pour la 3e fois de la saison seulement. Insuffisant toutefois pour repartir de Caroline du Nord avec la victoire, qui plus est après avoir débuté l’overtime à 0/5 au tir. Un trou d’air à l’image du match, sans adresse des deux côtés (33% au tir).

Stephenson répond à D-West

Les Pacers, toujours amoindris par l’absence de George Hill et Paul George (présents en civil sur le banc), avaient pourtant bien mené leur barque jusqu’en 4e quart-temps. Lancés tant bien que mal par Roy Hibbert, les hommes de Frank Vogel ont pu enfin profiter d’un David West incisif en attaque, enchaînant quatre paniers consécutifs en second quart-temps afin de permettre aux siens de virer d’une courte tête à la pause (37-40). Relégués à -6 (45-51), les Hornets ont trouvé leur salut dans la fougue et le côté imprévisible de Lance Stephenson, déterminé à faire tomber son ancienne équipe. Après avoir forcé un panier avec la faute de Miles en fin de 3e quart, « Born Ready » est parvenu à remettre Charlotte devant depuis la ligne des lancer-francs dès le début du dernier acte (52-51).

Henderson et Williams en deux temps

Avec l’aide de Donald Sloan, Ian Mahinmi a donné un ultime coup de collier en s’offrant un dunk costaud sur une passe du premier cité. Dos au mur à l’entrée du money-time (55-61), Charlotte s’en est remis à la furia de Kidd-Gilchrist en contre-attaque et au métier d’un Gerald Henderson très présent en fin de match. Puis à 50 secondes de la fin, Marvin Williams a cru offrir la victoire à Buzz City en trouvant la ficelle d’un 3 points en tête de raquette, sur un service de Henderson (68-66). Mais après un tir lointain manqué de Gary Neal, pourtant précieux en sortie de banc, Indiana a saisi sa chance d’égaliser par l’intermédiaire de Stuckey au lancer, et d’envoyer les deux formations en prolongation.

Le dernier mot pour Charlotte

Leader par défaut, Gerald Henderson a lancé son équipe sur le droit chemin avec un 2+1. Biyombo a été récompensé de ses efforts des deux côtés du parquet en plaçant une petite claquette qui a mis les Hornets dans les meilleures dispositions. C’est enfin Marvin Williams, relâché après son 3 points en fin de 4e quart-temps, qui a conclu la soirée avec deux tir à mi-distance alors qu’Indiana était englué dans un 0/5 au tir (78-68).

« C’est bien la première fois depuis plusieurs années qu’il fallait s’attendre à un match  »dégueulasse » contre les Pacers. C’était un combat. 30¨%, c’est dur, mais c’est une bonne chose pour notre équipe d’avoir un pourcentage si bas et de quand même gagner à la fin», s’est félicité Gerald Henderson (20pts, 4rbds, 4pds), satisfait d’avoir tenu Indiana à 71 points, soit la pire prestation offensive de sa saison, et après prolongation !

Même si l’adresse n’a pas été au rendez-vous, Charlotte a su se transcender derrière des valeurs de combat, comme souvent ces temps-ci, afin de retrouver le chemin de la victoire. Mentions spéciales pour Kidd-Gilchrist et Biyombo (16 et 14 rbds) qui ne se sont pas ménagés pour aller au combat face à la paire West-Hibbert. A noter que Lance Stephenson n’a pris part ni au money-time ni à la prolongation. En attendant le retour d’Al Jefferson, prévu pour mercredi, les Hornets vont tenter de continuer à remonter la pente, lors du MLK Day, contre Minnesota à la maison. Indiana va pour sa part poursuivre son road trip de cinq matchs dans le sud, et se rendra à Houston, également lundi.

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