Choisi en 48e position de la Draft 2007 par les Lakers, Marc Gasol est toutefois resté à Girona durant la saison suivante.
Alors qu’il s’éclate en Espagne, (il sera MVP de la saison) son destin se joue parallèlement outre-Atlantique et c’est ainsi qu’un soir de février 2008, le pivot est transféré par les Lakers à Memphis en échange de… Pau Gasol, son frère.
Pour Mark Medina, Marc Gasol se souvient de ce qu’il a ressenti au moment du transfert.
« Je n’ai jamais pensé que je serais dans cette ligue, donc j’étais juste content pour Pau car je savais qu’il avait besoin d’un nouveau départ. »
Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, Marc Gasol ne s’est absolument pas inquiété de ce transfert tant décrié car il était absolument convaincu qu’il n’irait jamais à Memphis ou ailleurs.
« Je ne me voyais pas comme un joueur NBA. Je ne me voyais pas venir ici. Les Lakers ne savaient pas grand-chose de moi. Je ne leur avais jamais parlé et ils n’étaient jamais venus me voir. Ils m’ont offert un contrat minimum pour le training camp. Je n’allais pas quitter mon équipe pour devenir un joueur de training camp, surtout que je ne savais pas ce qu’était un joueur de training camp. J’aurais eu une petite chance d’intégrer l’équipe et, même si ça arrive, ça ne se fait généralement pas. »
Marc Gasol aux Lakers cet été pour boucler la boucle ?
Au final, même si les Lakers n’ont pas de regret à avoir vu le succès et les deux titres remportés durant les six années que Pau Gasol a passé là-bas, la franchise sait aujourd’hui qu’elle a laissé filer un très bon joueur.
C’est sans doute pour cela qu’ils feront partie des nombreuses franchises qui essaieront d’attirer le meilleur défenseur 2013 l’été prochain.
« Je ne ferme pas la porte à qui que ce soit, mais je ne vais pas accepter tout et n’importe quoi. Je dois attendre jusqu’en juillet. Je ne vais pas dire non à quoi que ce soit aujourd’hui. Ce n’est pas quelque chose qui se présente à moi pour le moment. Si c’est le cas, j’y penserais. »
On imagine mal Marc Gasol partir à Los Angeles et il s’agit sans doute plus d’un moyen de mettre la pression sur les Grizzlies. Mais avec les Lakers, rien n’est définitivement impossible.