Jimmy « clutch » Butler envoie les Bulls au 7e ciel !

Les Bulls peuvent remercier Jimmy Butler, auteur du 3 points de la gagne sur le parquet d’Indiana dans un match complètement fou (90-92). Menés de 20 points à l’entame du 4e quart-temps, les Pacers ont collé un 20-0 dans le sillage d’un Copeland insaisissable (13 de ses 17 points dans le dernier acte) pour repasser devant dans le money-time. Mais l’ironman Butler, 44 minutes hier soir pour 27 points et 9 rebonds, n’a pas tremblé lorsqu’il a fallu arracher la décision. L’arrière de Chicago, qui évolue actuellement avec un très haut degré de confiance, a encore réalisé un match plein, récompensé par le tir décisif et un 7e succès consécutif pour les siens. Côté Pacers, le manque d’implication à la marque des cadres Hill, West et Hibbert s’est cruellement fait ressentir (26 points à eux trois). Forteresse imprenable la saison passée, Indiana a concédé cette nuit sa 9e défaite en 15 matchs à domicile.

Du rire aux larmes

Dans un Bankers Life Fieldhouse rempli à bloc, les Bulls sont déterminés à poursuivre leur belle série. En tenant Indiana à 36% d’adresse au tir, et en se montrant organisé des deux côtés du parquet, Chicago rentre bien dans le match et rejoint la pause avec12 longueurs à la pause (35-47). La marque est répartie entre Gasol, Rose et un Butler déjà chaud à l’image de son dunk retentissant au buzzer de la mi-temps (12 points). Windy City s’envole alors vers la victoire dès le début du 3e quart-temps, en passant un 6-2 puis un 6-0. Butler régale la galerie avec deux dunks qui propulsent les Bulls à +18 (41-59). La route semble tracée peu après, lorsque Dunleavy Jr réussit un somptueux 2+1 en contre-attaque pour porter la marque à 54-74. Mais le vent a soudainement tourné.

Copeland braque la banque

Les Pacers au jeu offensif trop brouillon se relancent alors par l’intermédiaire de Miles, qui retrouve enfin un peu d’adresse. Au buzzer du 3e quart-temps, Scola ramène Indiana à -16 d’un move au poste. Puis le miracle intervient au début du quatrième quart. La second-unit de Frank Vogel va complètement relancer la partie. En défense d’abord, en forçant Chicago à rater 17 tirs d’affilé ! En attaque ensuite, en s’appuyant sur un Chris Copeland agressif, tel un lion sorti de sa cage. Dans un autre registre, plus près du cercle, le shooteur fou s’est montré diablement efficace et s’est attelé à ramener progressivement son équipe. Après un 3 points désespéré inscrit par Miles, Copeland retrouve ensuite à son tour son jardin et plante la banderille qui ramène les Pacers à -3 (80-83). La salle explose à chaque panier tandis que les Bulls ne mettent plus un pied devant l’autre en attaque. 7 longues minutes la tête sous l’eau, le temps d’encaisser un 20-0 conclu par Copeland, Allen, puis Scola. Pour finalement se réveiller avec, seulement, trois points de retard (86-83).

Terreur Butler

Car cet incroyable rush n’allait pas suffire aux locaux pour remporter la mise, laissant le dernier mot au tandem Butler-Gasol. Gasol éteint l’incendie d’un tir en tête de raquette qui redonne espoir à son camp. Butler se charge ensuite d’aller chercher des points sur la ligne des lancers, avant de marquer le 3 points de la gagne, sur un ballon bien ressorti par… Gasol (90-92). Pendant toute la partie, les deux compères se sont employés à masquer la maladresse de Derrick Rose (5/20 au tir). Symbole de son match, le dernier tir du meneur de Chicago pour la sécuriser la victoire, faisait le tour du cercle avant de ressortir. Mais ce dernier rebondissement n’aura pas de fâcheuses conséquences, et les Pacers ne parviendront pas à concrétiser les 5 dixièmes de secondes restants.

Malgré ce scénario rocambolesque, les Bulls sont repartis avec ce qu’ils étaient venus chercher, un 7e succès consécutif et une place consolidée dans le top 4 à l’est. Place maintenant à Brooklyn dès ce soir, à l’United Center. Indiana se déplacera à Miami le 31 décembre.