« J’étais dans une guerre contre moi-même. C’était ça mon problème et j’ai arrêté. Je vais tirer le maximum de ce qu’on me donne. J’ai un entourage génial, des gens qui tiennent à moi. Ça va aller ».
Dion Waiters va mieux. Après avoir multiplié les déclarations fracassantes en début de saison, l’arrière des Cavaliers a été rattrapé par la réalité, les critiques et même la polémique. En quête d’un grand rôle à Cleveland, l’ancien de Syracuse a dû retrouver un rôle de sixième homme dont il ne voulait pourtant plus.
Et alors que sa sélection et son volume de tirs soulevaient pas mal de questions dans l’Ohio et que son temps de jeu fluctuait, Dion Waiters n’arrivait pas à assumer la pression qu’il s’était lui-même infligée.
« J’étais en colère avant même de rentrer en jeu. J’étais en colère, c’était comme ça. J’avais l’impression de revivre toujours la même chose ».
Sa mère lui conseille de se « détendre »
En NCAA, Dion Waiters avait également dû accepter un rôle de sixième homme, comme lors de son arrivée en NBA. Avec le retour de LeBron James et l’arrivée de Kevin Love, il pensait pouvoir enfin s’imposer dans le cinq majeur. Mais son agressivité offensive ne collait pas avec le jeu mis en place pour le « Big Three » et les nombreuses discussions avec David Blatt ne l’aidaient pas.
« Oui, on parlait. Il me donnait son avis et je lui donnais le mien. Ça a pris du temps. Ça nous a pris du temps avant d’arriver à comprendre le problème ».
Victime de crampes d’estomac face au Thunder, Dion Waiters venait en effet d’enchaîner trois bons matches à 26, 18 et 14 points. Plus propre dans son jeu, l’arrière a suivi les conseils de sa mère, qui lui demandait de se « détendre ».
« Nous progressons tous en tant que partenaires, coéquipiers, joueurs, coaches », explique David Blatt. « L’important, c’est que nous avons tous le même but en tête et que nous voulons construire une équipe capable de réussir à Cleveland. Ce que je veux, c’est que Dion réussisse et qu’il aide cette équipe. Je sais que c’est ce qu’il veut aussi ».