Josh Huestis est prêt à enfiler le « Bleu » de chauffe à OKC

Sélectionné en 29e choix de la dernière draft, Josh Huestis n’a pas encore posé le pied sur un parquet NBA… et il ne le fera pas de l’année ! Mais l’ancien étudiant de Stanford ne se morfond par pour autant. 

« Je suis dans une situation exceptionnelle et je ne voudrais pas en changer pour tout l’or du monde. »

Cousin éloigné de l’Australien Dante Exum, Huestis a également la particularité d’être le premier joueur à suivre le processus du « draft & stash », ce qui signifie dans la langue de Boris Diaw, que le joueur est drafté puis « caché » en D-League par la franchise qui vient de le signer. En plus, l’intérêt est double pour le club car cela permet à la fois de conserver le joueur pour plus tard et de ne pas avoir son salaire (moindre de toutes manières) sur la masse salariale de la saison en cours.

« C’est quelque chose de nouveau que les gens ne connaissent pas. Donc évidemment, ils se demandent ce qui se passe. » ajoute Josh dans The Oklahoman. « Mais il faut les laisser spéculer. En l’occurrence, c’était juste un problème entre moi, mon agent et la franchise pour trouver la meilleure situation possible. »

Après Perry Jones et Andre Roberson, Josh Huestis…

Au lieu de se faire des bleus aux fesses à force de rester assis au bout (du bout) du banc, Josh Huestis va ainsi porter la tunique du Blue d’OKC, la filiale D-League du Thunder, en étant ailier titulaire avec un gros temps de jeu en perspective. Il faut dire que le projet autour d’Huestis consiste à le faire passer du poste 4 où il jouait à la fac au poste 3 vers lequel il s’oriente pour la NBA.

Bel athlète disposant de grosses qualités de jump, Huestis doit encore travailler sur ses fondamentaux pour jouer au large. Un peu comme Perry Jones III ou Andre Roberson avant lui, Huestis va connaître un parcours d’adaptation durant lequel il va devoir bosser son tir extérieur, son dribble, sa défense avec notamment les déplacements latéraux.

« Les instincts sont différents quand tu joues ailier fort ou ailier. On ne fait pas les mêmes lectures et il faut clairement prendre les décisions plus rapidement quand on joue en périphérie. Pour moi, il s’agit donc de reprogrammer mon jeu. »

Mis en couveuse par le Thunder, Josh Huestis est certes envieux de ses camarades de promotion rookies qui ont déjà pu fouler les parquets et réaliser leur rêve mais il sait que son tour viendra s’il sait se montrer patient. Sam Presti aura certainement convaincu son ailier qu’il vaut mieux progresser tranquillement dans l’ombre de la D-League plutôt que de squatter le banc et s’enliser dans l’effectif NBA.