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Interview Nikola Vucevic : « Avoir Evan Fournier sur le terrain est une valeur ajoutée »

Interview Nikola Vucevic : Réussir la meilleure saison de sa jeune carrière et confirmer son éclosion, c’est une bonne chose. Rater vingt-cinq matches en raison d’une blessure est par contre beaucoup moins enthousiasmant. Forcément, le hic relativise les hourras. Le bémol a convaincu Nikola Vucevic de préparer sa quatrième campagne NBA avec minutie, chez lui au Monténégro, avant de revenir à Orlando pour justifier la prolongation de contrat qu’il réclame.

Avec Evan Fournier, Aaron Gordon, Elfrid Payton, Channing Frye, Ben Gordon et Willie Green en renforts, le Magic ne veut plus jouer les cancres. Sur le papier, la tâche n’est pas aussi impossible qu’une mission de Dan Briggs. Réussir le redressement passera par une saison complète et réussie du pivot francophone. Comme d’habitude avec « Niko » l’affable courtois, la discussion s’est rallongée. Un vrai plaisir. 

Nikola, après tes problèmes physiques la saison passée, ta préparation estivale a pris encore plus d’importance non ?

Oui clairement. A mon âge c’est une période primordiale, surtout quand tu termines ta saison aussi tôt. Si je ne fais rien entre avril et septembre, mon corps va perdre tous les bénéfices de la saison écoulée. Il ne faut pas que la coupure soit trop longue et il faut que le programme soit graduel. Moi les premiers mois je me suis concentré sur le foncier notamment en nageant beaucoup. C’était une première pour moi d’inclure la nage dans mon programme de préparation physique, ça m’a fait du bien. Comme je suis en bord de plage chez moi au Monténégro, je suis resté avec ma famille à part deux allers-retours sur Orlando. J’avais un programme établi par le club et je l’ai respecté, en communiquant avec le staff à distance, pour dire ce que j’avais aimé et moins aimé. Ensuite j’ai recommencé le basket en bossant tout seul sur des moves et sur mon shoot, puis j’ai recommencé à jouer des pick-up. Il est essentiel d’arriver au camp d’entraînement à 80% pour être à 100% après avoir gagné en condition physique au fil des matches. Si tu arrives avec du retard physique en octobre, tu n’auras pas le temps de le rattraper et tu risques aussi de te blesser. Moi je ne me suis jamais senti aussi prêt physiquement depuis mon arrivée en NBA.

Beaucoup de joueurs parlent de ce travail personnel en été. Mais est-il vraiment possible de progresser seul dans son coin, ou il s’agit avant tout de s’entretenir ?

Franchement tu peux progresser ! Tu peux ajouter des moves, travailler sur des aspects spécifiques de ton jeu et bosser sur ton shoot. Moi j’ai par exemple progressé sur mon hook main gauche. C’est très important pour la confiance quand tu reprends ensuite la compétition car tu sais que tu peux le faire. Tu l’as tellement bossé que le geste est automatisé par ton corps et ton cerveau. A mon âge c’est vraiment un moment de l’année très important car quand tu es jeune tu peux encore ajouter plein de choses à ton jeu, le développer encore plus.

Tu as déclaré vouloir prolonger dès maintenant avec le Magic. Les négociations avancent ?

Je laisse cela à mon agent, c’est lui qui négocie actuellement avec le Magic. Je ne veux pas en faire une distraction, je dois me concentrer sur l’aspect sportif. Ma position est claire : je veux m’engager sur le long terme avec Orlando. Le groupe est jeune et très talentueux, il a clairement un futur et je veux grandir avec lui. Je veux être partie intégrante de ce qui se construit et grandir avec l’équipe. C’est une vraie satisfaction dans une carrière de pouvoir aider ton club à franchir des caps. Je me sens bien dans cette franchise, j’y ai été super bien accueilli et tout le monde au club a été adorable avec moi et m’a aidé.

« En rap français, Evan ne m’a rien fait découvrir »

Votre coach Jacque Vaughn est encore jeune, lui aussi a dû apprendre de la saison passée, comme vous les joueurs. Tu sens une évolution dans la méthode et le discours ?

Il ne faut pas oublier en effet qu’il a besoin de temps lui aussi pour apprendre et mieux appréhender le job. Je sens qu’il est de plus en plus à l’aise et qu’il a progressé. C’est vraiment un bon coach, moi il m’a beaucoup aidé. Il fait du bon boulot avec un groupe jeune et qui a connu beaucoup de blessures la saison passée.

Et toi, après l’éclosion et la confirmation, tu es prêt pour franchir un nouveau palier ?

Je suis prêt à franchir ce cap, physiquement et mentalement. Je me sens plus fort dans mon corps, j’ai plus d’expérience et j’ai surtout une plus grande confiance en moi. Mais mon premier but est vraiment de gagner, ce n’est pas amusant d’en perdre autant que lors des deux dernières saisons, vraiment.

Tu penses que tu auras plus d’opportunités offensives ?

J’en avais déjà la saison passée donc ça ne changera pas beaucoup je pense. Dans notre équipe, tous les joueurs ont des shoots et des opportunités car il n’y a pas de superstar. Notre force est collective.

Dans ce collectif, un nouveau est venu se greffer : Evan Fournier. Tu as récemment déclaré sur NBA.com que tu étais agréablement surpris par son jeu, tu peux nous en dire plus ?

Evan honnêtement je ne le connaissais pas bien avant qu’il arrive ici. Je pensais que c’était surtout un shooter de post-up mais il peut en fait tout faire sur un parquet. Il a un gros QI basket, il facilite le jeu et fait le choix simple et juste. Il ne force pas. Pour moi l’avoir sur le parquet est une valeur ajoutée car je sais que si mon gars vient en aide il saura faire la passe. Il attire l’attention des défenses en les écartant, ça peut me servir.

C’est aussi un très gros bosseur, qui passe des heures à shooter à la salle…

C’est clair qu’il travaille vraiment dur. Il est tout le temps à la salle, il est super professionnel. Orlando pour lui c’est une très bonne situation, il va avoir du temps de jeu.

Avoir un francophone dans l’équipe, à quel point est-ce un atout pour toi ?

Le français est comme une langue maternelle pour moi alors que l’anglais n’est que ma troisième langue. Donc vous comprendrez que parler français avec lui au quotidien, ça fait du bien. Nous sommes à côté dans le vestiaire, on parle beaucoup, on écoute beaucoup de musique française ensemble, surtout Booba. Je suis fan de lui depuis sa période avec Lunatic au début des années 2000 donc Evan ne me fait rien découvrir (rire). J’écoute du rap français depuis longtemps.

On terminera par Elfrid Payton, qui a suscité une vraie hype autour de lui cet été. Pourquoi autant de louanges aussi vite ?

Il a beaucoup de talent et connaît vraiment bien le basket. Il a du flair, il sent le jeu. C’est un vrai meneur passeur, qui te donne toujours la balle au bon moment, au bon endroit. Il voit des choses que les autres ne voient pas, un peu comme Rondo. Il a des bras très longs et ça l’aide en défense. C’est difficile de jouer meneur en NBA à un âge aussi jeune mais il a déjà une qualité naturelle rare, celle d’être un vrai meneur dans l’âme. Il sait accélérer ou ralentir le rythme en fonction du match, passer la balle quand il le faut.

SES 20 POINTS, 11 REBONDS FACE A FLAMENGO

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=jSbX-YdsyWQ]

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