Orlando Magic : Evan Fournier comme un poisson dans l’eau

Quatre entraînements et la complicité entre Nikola Vucevic et Evan Fournier est déjà construite. Entre le Parisien et le Monténégrin élevé en Belgique, la langue rapproche et soude, mais elle n’est pas le principal point de liaison. Si Niko est déjà épris d’Evan, c’est parce que l’international impressionne tout le monde depuis son retour d’Espagne. Même son coach, Jacque Vaughn, ne s’attendait pas à récupérer un jeune joueur aussi complet et doué balle en mains.

« Honnêtement, je ne savais pas qu’il était aussi à l’aise sur les pick-and-roll », confie le pivot francophone, épaté par la faculté de son nouveau coéquipier à couper derrière son défenseur et à jouer des écrans pour s’offrir un layup facile.  « Il très bon quand il sort de l’écran et fait souvent la geste juste, que ce soit une passe ou un tir. Evan est un joueur très créatif qui sait provoquer pour aller chercher la faute ou donner la bonne passe. Je suis épaté par son QI basket », poursuit Vucevic.

« Quand il a la balle en mains, je ne suis pas inquiet »

Si Jacque Vaughn est venu le voir lors de la Coupe du Monde pour le rincer de tapas au restaurant entre deux discussions personnelles et sportives, c’est bien la preuve que le Magic compte sur le Francçais. La franchise floridienne a cédé son meilleur marqueur, Arron Afflalo, pour faire venir l’ancien Nugget, ravi des attentes placées en lui.

« Je suis super enthousiaste, vraiment. Je suis heureux que le coach me demande de porter plus la balle et de créer, c’est ce que j’aime le plus. J’ai de la chance », déclare Fournier sur le site officiel du club. Le fait de pouvoir parler sa langue maternelle avec Vucevic, et donc « de ne pas penser à ce que tu dis avant de parler » aide à son bonheur présent.

Promis à des minutes au poste 2 quand Oladipo, Payton ou Ridnour sont à la mène, Evan devrait aussi remonter la balle et commencer les systèmes. Orlando aime sa polyvalence Vaughn entend bien la maximiser.

« C’est un joueur qui a du basket. Quand il a la balle dans les mains, je ne suis pas inquiet. Sur demi-terrain, il va prendre la bonne décision. Il peut faire beaucoup de choses et pas seulement shooter », assure l’ancien meneur gestionnaire devenu jeune coach.

Pour Evan, une nouvelle page s’ouvre et elle promet pour l’instant d’être dans le même ton que celle qu’il vient de conclure avec l’équipe de France.