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Blake Griffin : « Je savais déjà que Donald Sterling était raciste »

Donald Sterling parti définitivement, les joueurs des Clippers peuvent désormais s’exprimer librement.

C’est par exemple le cas de Blake Griffin qui, dans un long entretien avec le magasine GQ, a accepté de parler de son ancien propriétaire, dont il ne connaissait finalement pas grand-chose avant d’être drafté en 2009. Mais qu’il a vite appris à connaître.

« Quand les Clippers m’ont dit qu’ils allaient me drafter, je suis allé sur Google pour en découvrir plus sur eux. J’ai vu que l’équipe était possédée par Donald Sterling donc j’ai tapé son nom et la première chose qui est sortie c’était : « Donald Sterling, raciste ». Evidemment, j’ai fouillé et lu un grand nombre d’articles et même l’une de ses dépositions à l’un de ses procès, qui était d’ailleurs hallucinante. »

Sur un ton très libre et même détendu, Blake Griffin explique qu’il était évidemment très choqué par tout ce qu’il avait pu lire mais, à l’époque, il ne pouvait pas y faire grand-chose de toute façon, surtout qu’il n’a jamais été touché directement.

« Qu’est-ce que je pouvais faire ? Pendant mes cinq années avec l’équipe, ça allait. Rien n’est sorti. Rien n’est arrivé. En fait, je ne l’ai pas vu tant que ça. Je l’ai vu quand j’ai été drafté puis je suis allé à deux événements qu’il organisait, c’était horrible. »

Horrible comme cette « white party » organisée à Malibu où, selon Blake Griffin, tout le monde avait l’obligation de venir habillé en blanc, sauf Sterling qui lui se tenait vêtu entièrement de noir.

Une excentricité parmi d’autres puisque l’intérieur raconte également que Donald Sterling avait l’habitude de faire rentrer des gens dans les vestiaires alors que les joueurs s’habillaient.

« Je n’ai pas été surpris quand c’est sorti dans la presse »

Et puis un jour, il y a eu le dérapage de trop. Une maîtresse jalouse, un enregistrement et voilà le scandale Donald Sterling lancé alors que les Clippers sont en pleine campagne de playoffs.

« On a su que ça allait sortir dans la presse un jour avant. Notre coach nous l’a dit. On ne savait pas ce qu’il avait dit exactement donc on a tous pensé : « OK, peu importe ». Et puis le samedi, quand je me suis réveillé à 7h, j’avais au moins 20 textos. J’ai été bombardé de messages toute la journée et j’ai fini par éteindre mon téléphone car j’essayais de rester concentré. »

Car malgré la gravité des propos, la presse ne faisait que révéler ce que tout le monde savait déjà au sein de la NBA.

« Pour moi, comme je l’ai dit, la première chose qui est sortie lorsque j’ai tapé son nom dans Google était : « raciste ». J’étais au courant. Je déteste dire ça, ça peut sembler ignorant, mais je n’ai pas été surpris quand c’est sorti dans la presse. Pas par la manière dont il a dit les choses ou les termes exacts employés mais comme je l’ai dit, ça a été la première impression que j’ai eu de lui. »

Sur le fond, en revanche, difficile pour Blake Griffin de se montrer aussi détaché. Même si, encore une fois, on sent qu’il n’y a pas eu d’effet surprise au sein de la franchise.

« C’était choquant et même après avoir entendu, je ne réalisais pas l’ampleur que ça allait prendre. Non pas que je pense que ça ait été une mauvaise chose. Si vous ne savez absolument rien sur lui, vous allez penser que c’est absolument fou mais, pour moi et toutes les personnes de cette organisation, on a juste pensé qu’il avait dit des choses malheureuses dans le passé et qu’il ne faisait que recommencer. »

Un recul qui explique peut-être aussi pourquoi Blake Griffin refuse de se servir de cette affaire pour justifier l’élimination des Clippers au second tour des playoffs.

« Si rien ne s’était passé, il ne serait pas parti avec autant »

Grâce à la NBA et à Adam Silver dont il a apprécié le travail pour que le problème soit réglé au plus vite, les Clippers peuvent de nouveau se concentrer sur le jeu. C’est une nouvelle saison, voire une nouvelle ère qui s’annonce à Los Angeles et ce n’est pas Blake Griffin qui s’en plaindra.

Au final, le joueur n’a qu’un seul regret.

« Le côté triste, c’est que vous avez le droit d’être raciste. Vous comprenez ce que je veux dire ? Vous pouvez l’être. Au final, qui que ce soit, la personne qui a divulgué ces enregistrements lui a fait une faveur car il s’est enrichi. Si rien ne s’était passé et qu’il avait décidé de vendre cet été, il ne serait pas parti avec autant. »

Nouveau propriétaire, Steve Ballmer a effectivement racheté la franchise pour deux milliards de dollars, soit plus de 12 fois le chiffre d’affaire de la franchise. Difficile donc de célébrer cela comme une vraie victoire contre le racisme.

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