La blessure de Paul George marquera-t-elle la fin des stars NBA en équipe nationale ?

Avec la fatigue, le risque de blessure est l’argument ultime des franchises NBA pour empêcher leurs meilleurs joueurs de disputer des compétitions internationales.

Manu Ginobili en est le parfait exemple puisque les Spurs ont refusé qu’il dispute la Coupe du monde pour mieux récupérer de sa fracture de fatigue, alors même que le joueur confirme ne plus en souffrir.

La terrible blessure de Paul George est un coup dur pour Team USA, mais surtout pour les Pacers et Larry Bird, privés de son leader pendant les premiers mois de la saison régulière, voire toute la saison prochaine. Une telle blessure ne va-t-elle pas forcement entraîner un changement d’attitude chez les propriétaires NBA ? Adrian Wojnarowski a déjà posé la question à des dirigeants et un GM lui a expliqué que la blessure allait provoquer un « Game changer ».

Owners and GMs united tonight: Paul George injury could be tipping point for use of stars in international play. « Game-changer, » GM told me.

— Adrian Wojnarowski (@WojYahooNBA) 2 Août 2014

Et si Kevin Love s’était blessé ?

Avec la blessure de George, c’est donc un candidat au titre qui vient de voir sa future saison bouleversée par une préparation de compétition internationale. Et si Kevin Love s’était cassé la jambe à la place de George ? Le probable transfert avec Cleveland aurait été annulé et Minnesota aurait perdu gros, très gros. L’ailier-fort avait donc anticipé un éventuel drame et il a décliné l’invitation. Les Wolves peuvent souffler et envisager tranquillement le trade avec les Cavaliers. Pourquoi prendre le risque alors, même si ça prive Team USA d’un de ses meilleurs éléments ?

Avec les joueurs sur le départ, les petite blessures à soigner, les négociations de contrat ou ceux qui sont dans des équipes qui jouent le titre, les meilleurs joueurs du monde ont (presque) toujours un impératif avec leur franchise NBA. L’équipe de France peut en témoigner avec de nombreux forfaits à chaque rassemblement estival. Désormais le cas de George pourrait faire jurisprudence. Même si certains joueurs ont absolument envie de jouer les Jeux olympiques, les franchises vont peut-être devenir plus frileuses et ainsi refuser certains départs. Au détriment de la plus grande compétition de basket du monde.