Récemment signé pour trois ans à 12 millions de dollars par les Grizzlies, Vince Carter a donc décidé de poursuivre son tour des Etats-Unis. Depuis son départ des Raptors, Carter a connu quatre villes (New Jersey, Orlando, Phoenix, Dallas) et Memphis sera donc la cinquième.
Agé de 37 ans, le rookie de l’année 1999 continue de défier les lois de la nature. Capable encore cette saison de délivrer des performances à 28 points en playoffs… ou ce fameux buzzer beater pour tuer les Spurs au match 3 du premier tour, Vinsanity a tourné à 12 points de moyenne en sortie de banc chez les Mavs. Du coup, il réfute l’idée selon laquelle il est trop vieux pour aider Memphis à passer le cap.
« Je constate simplement que c’est une équipe prête pour aller en playoffs et j’essaie de voir où je peux contribuer. » explique Vince sur ESPN. « J’espère que je vais pouvoir aider l’équipe à aller au bout. C’est l’objectif. D’aller le plus loin possible et de ramener le trophée Larry O’Brien à Memphis. Je pense que c’est une situation parfaite pour moi et pour l’équipe. L’intérêt était mutuel. «
Mike Miller sur le départ, Memphis avait effectivement bien besoin de recruter un scoreur extérieur pour soulager le duo Randolph – Gasol dans la peinture. Plus aussi athlétique que par le passé (mais qui a déjà été aussi athlétique que le jeune Carter ?), le natif de Daytona Beach a cependant développé une immuable routine pendant l’intersaison. De la muscu pour rester en forme et du tir à trois points à gogo. Une ascèse comparable à celle d’un Ray Allen par exemple.
« C’est dur de vieillir. Les gamins me disent tout le temps, ‘hey, j’avais un poster de toi dans ma chambre’, et maintenant, je dois faire tous ces exercices physiques. Ce n’est pas facile tous les jours mais je me sens bien de pouvoir assumer ce travail foncier pour rester en bonne santé et compétitif à haut niveau pendant la saison. »
Auteur d’un honnête 39% à trois points sur la saison passée, Vince Carter est confiant sur le rôle qu’il peut avoir au sein de l’escouade de Dave Joerger. Après avoir resigné Zach Randolph et Beno Udrih, et la draft du solide Jordan Adams, l’arrivée de Carter parachève une intersaison réussie pour Memphis.