[le match du soir] Le record en carrière de Brandon Roy (52 points)

Comme chaque été, les matches du soir reviennent en prime time sur Basket USA, et cette année il y a du changement. On a choisi de ne plus diffuser les rencontres dans leur intégralité, mais de se concentrer sur les plus grandes performances individuelles de l’histoire de la NBA.

On débute ce soir avec l’un des joueurs les plus malheureux ces dernières années : Brandon Roy. L’arrière des Blazers aurait pu devenir le poste 2 des années 2010 mais les blessures aux genoux à répétition ont brisé sa carrière, l’obligeant à prendre sa retraite à moins de 30 ans. En dépit d’une carrière très courte, Roy a tout de même marqué son époque avec des exploits de légende, comme son buzzer beater contre Houston mais aussi un record en carrière avec 52 points contre Phoenix en décembre 2008.

La défense des Suns n’était pas la plus réputée de la ligue, et Roy leur a collé 52 points à 15/27 au shoot, 19/21 aux lancers-francs et 5/7 à 3-pts. Le tout avec 6 passes et 5 rebonds. Enfin, il inscrit 14 pts de suite dans le troisième quart-temps, ainsi que le 3-pts décisif à 119 partout.

Une performance taille XXL dans la victoire des siens 124-119, et qui confirmait à l’époque tout le talent de ce joueur, qui était alors en pleine ascension. Batum avait confié à Mondial Basket en 2009 ses impressions sur son coéquipier.

« Inscrire les paniers de la victoire, c’est en train de devenir la spécialité de Brandon… Il prend feu dans les quatre dernières minutes. A chaque fois, tu sens le gars qui prend et qui assume ses responsabilités. C’est impressionnant. Là, il se lâche. Quand il a marqué 52 points le 18 décembre 2008 contre Phoenix, c’était de la folie. C’était son nouveau record NBA. Surtout, c’était en live sur la chaîne TNT. Quand on est rentré au vestiaire, il n’arrêtait pas de répéter : « J’ai mis 52 points sur TNT ! » On le sentait heureux pour lui comme pour l’équipe. Une fois encore, on gagnait un gros match. Cinquante points, c’est une barre mythique en NBA. Toutes les grosses stars l’ont atteinte au moins une fois. Il s’est immédiatement rendu compte de ça. C’était vraiment drôle de le voir parler tout seul… On le sentait hyper heureux. Je pense que c’était le troisième meilleur arrière de la Ligue cette année derrière Kobe Bryant et Dwyane Wade (ndlr : nous sommes en 2009). On ne peut pas dire qu’il soit égoïste dans le jeu, il lâche la balle sans problème. Bon, il l’est un peu, comme toutes les stars, mais il n’abuse pas. »