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Danny Green, le bras armé

Danny GreenSi la sortie pour crampes de LeBron James a évidemment bien aidé les Spurs, le retour en grâce de Danny Green est loin d’être étranger à la victoire des Spurs lors du match 1.

Pendant trois quart-temps, la gâchette texane était pourtant enraillée avec un triste 0/5 aux tirs.  Il a finalement achevé le match avec 13 points dont 3 paniers à trois-points, tous inscrits dans le money-time, la preuve d’une confiance inébranlable, forgée dans l’adversité.

En effet, l’ancien joueur de North Carolina (recordman de victoires et de matchs disputés) revient de loin.

San Antonio, destination idéale

Loin d’être linéaire, la carrière de Danny Green aurait pu se passer totalement différemment. Drafté en 46ème position, coupé par Cleveland puis…les Spurs, baladé en D-League, pigiste en Slovénie l’arrière a vu du pays.

Après le lock-out, Green montre d’énormes progrès et parvient à s’imposer dans la rotation de San Antonio. En quelques matchs, il devient l’arrière titulaire de l’une des équipes les plus compétitives de la ligue. Pour Tim Duncan, la confiance de son coéquipier est la clé de sa réussite.

« Deux ans auparavant, Danny ne faisait rien. Il n’était pas dans la ligue. » relate le pilier de San Antonio. « Il a trouvé sa voie ici et Pop lui a donné une chance d’avancer. Je pense que sa plus grande progression cette année réside dans sa confiance, sa confiance en lui et la compréhension de son rôle. »

Comme il l’a fait avec Tony Parker, Gregg Popovich harasse Danny Green et le pousse à dépasser ses limites. Depuis son arrivée, le joueur a su répondre présent.

« Il est toujours sur son dos. » poursuit Duncan. « Il pense toujours qu’il peut tirer plus de lui. Il pense qu’il peut devenir un meilleur défenseur, et jouer plus juste. Toute l’équipe, Pop, le staff et même nous, est derrière lui pour le pousser et le faire progresser.

Une véritable menace pour ses adversaires

La méthode fonctionne. Au pays de Fort Alamo, l’autre Danny le vert n’a rien d’un pacifiste. À tel point que l’an passé, l’arrière a bien failli faire tomber le Miami Heat.

Avec 27 tirs derrière l’arc inscrits, il bat le record de tirs à trois-points inscrits dans une finale NBA, précédemment détenu par Ray Allen. Miami s’en souvient très bien, c’est pourquoi lors du match 1, les Floridiens ont tout fait pour verrouiller le Spurs.

« On doit le garder à l’oeil » avoue LeBron James qui l’a connu aux Cavs. « Pendant les trois premiers quart-temps, on ne lui a donné aucun espace. À chaque fois qu’il avait le ballon, il y avait un mec devant lui et un autre à ses basques. Les trois tirs qu’il met dans le dernier quart… Un mec comme ça, tu ne peux pas cesser de le suivre, tu dois toujours savoir où il se trouve. »

S’il a pu tirer avec autant de décontraction, c’est aussi car Green se sait entouré. Ses coéquipiers lui vouent aussi une confiance solide, comme l’atteste les passes de Boris à son adresse alors que l’arrière est en faillite. Tony Parker confirme que l’équipe a toujours été derrière lui.

« Je l’ai poussé au cul » expliquait le Français après le match. « Je ne sais pas si vous avez vu mais à chaque temps-mort, je l’encourageais.  Personne n’a dit que c’était facile. L’an passé, il était chaud mais chaque finale est différente. Il a gardé son contrôle, continué de défendre et finalement, il a mis ses shoots. Après le coup de sifflet, je lui ai dit que j’étais fier de lui. »

Même si son coach a pensé remettre Patty Mills sur le terrain, Popovich s’est finalement ravisé en constatant que son joueur reprenait du rythme. Après la rencontre, il n’était pas étonné par la performance.

« Je vais vous le dire, j’imagine que je ne devrais pas. » ironise t-il. « C’est simplement ce qu’il fait, vous savez. C’est son plus grand talent. S’il ne pouvait pas faire ça, on mettrait quelqu’un d’autre sur le terrain. Je jure que c’est la vérité. »

84% de victoires quand il marque plus de 3 trois-points !

Surnommé « IcyHot » par les fans des Spurs, il est en mesure de remporter son premier titre en carrière. Après l’échec de l’an passé, il espère connaitre un autre dénouement.

« On est très chanceux d’avoir une nouvelle opportunité » explique t-il. « On a bossé toute l’année pour être là et vous savez combien c’est compliqué. L’an dernier, on avait Tracy McGrady avec nous et c’était sa première à ce stade alors qu’il  a passé un paquet d’années dans la ligue. Ça donne quelques perspectives pour comprendre à quel point c’est compliqué d’aller si loin en playoffs. »

Les obstacles, Danny Green les surmonte depuis son arrivée en NBA. Quand il inscrit au moins trois tirs à trois points, San Antonio affiche un bilan total de 72 victoires pour 13 défaites. L’arrière sait ce qu’il lui reste à faire.

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