Tony Parker : « Je suis le premier responsable »

Serait-on en train de revivre la même retournement de situation incroyable de 2012 ? Se pourrait-il qu’il y ait un bug dans la matrice ?

Les Spurs ont effectivement vécu un nouveau non-match dans l’antre de la ‘Peake ce soir. Pour Tim Duncan, ce n’est pas simplement le retour de Serge Ibaka qui a fourni à la fois un supplément d’âme et un coup de boost émotionnel, c’est aussi parce que San Antonio a fait trop d’erreurs. Des deux côtés du terrain.

« Avec le retour d’Ibaka qui a très bien joué, plus leur retour à la maison, ils nous ont mis sur le reculoir et on n’a jamais su répondre. On a perdu le ballon trop souvent et leur énergie et leur défense sont montées encore d’un cran. Je ne sais pas exactement quel est le problème, franchement. On a fait trop d’erreurs. Non seulement en défense mais aussi en attaque. Et puis, on a commis trop de fautes. »

Auteur de 16 points et 8 rebonds, Duncan a été plutôt maladroit avec 7/17 aux tirs. Pire, Tony Parker a pioché avec un 4/13 aux tirs et un match plein de frustration comme en milieu de troisième quart quand il s’est fait sortir par Popovich au profit de Patty Mills. Pas dans un grand soir, le meneur tricolore n’a pas eu son influence positive habituelle sur son groupe.

« On n’a pas produit du bon basket ce soir. Et j’en suis le premier responsable, ça doit commencer par moi. J’ai raté des tirs mais j’ai aussi perdu trop de ballons. Je dois retrouver mon niveau de jeu pour le prochain match. Ce n’est pas simplement Ibaka selon moi. Toute leur équipe a bien joué et nous, on n’a pas pris soin de la balle. En tant que meneur, c’est ma responsabilité première. On a raté des choses faciles et pour couronner le tout, on a été battu dans l’envie. »

Un Parker muselé, une équipe des Spurs qui joue à reculons et qui semble perdre son identité face à la furia du Thunder… Tout ça ressemble fort à 2012 ! Mais arrêtons là les comparaisons. Le match 4 mardi soir à OKC sera en tout cas placé sous haute tension pour les Spurs… pour ne pas revivre le même cauchemar !

Propos recueillis à Oklahoma City