12e victoire d’affilée pour les Spurs

Cette nuit, le salut est venu de la défense pour San Antonio puisque le club texan s’impose 99-79 à Sacramento malgré un Big Three maladroit (13/38). Grâce aux 17 points de Marco Belinelli, les Spurs valident ainsi leur douzième victoire consécutive, et confirment leur 1ère place en tête de la NBA. Côté Kings, à noter les grands débuts en NBA de Royce White près de deux ans après avoir été drafté…

Un départ difficile pour San Antonio

C’est une habitude bien connue des fans de San Antonio. Les hommes de Greg Popovich débutent les matchs très lentement et n’ont encore pas dérogé à leur règle cette nuit. En dépit d’un départ à 16-10, ils laissent leurs adversaires du soir grignoter tranquillement cette avance, sous l’impulsion de DeMarcus Cousins (15 pts, 13 rbds). Remontés après un hommage totalement informel rendu à Vlade Divac, les Kings finissent à un petit point au premier interlude. La suite constitue le premier tournant du match. Dès le second quart-temps, San Antonio accélère et partage le ballon avec plus de fluidité. Simultanément à l’éveil de Ginobili (8 pts en second quart-temps), les Spurs étouffent les Kings  et laissent les Californiens à seulement 14 points durant cette période. Malgré une maladresse délicate pour les yeux, San Antonio prend le contrôle du match avec 10 points d’avance à la pause : 47-37.

Les Spurs maitrisent en seconde période

Après la mi-temps, les jambes sont lourdes du côté des Spurs. Ils laissent notamment Rudy Gay réduire l’écart de cinq points. Tim Duncan (10 pts à 3/12) est gêné par la présence de Cousins. Heureusement, un bon passage de Parker – un lay-up et deux assists – redonne de l’air aux Texans. Sacramento patauge et Mike Malone se défoule sur les arbitres, après la 5ème faute sifflée à Ben McLemore. Ses joueurs tentent de le satisfaire, en vain puisque six points consécutifs de Manu Ginobili maintiennent un écart de 12 pts avant d’entamer l’ultime quart-temps. San Antonio ne sera plus jamais inquiété, Marco Belinelli et à un degré moindre, Pat Mills prennent feu. L’arrière italien enterre tout espoir californien avec 14 points dans le money-time. À chaque fois que Sacramento tente de revenir, les hommes de Popovich trouvent le filet. Après six points consécutifs de Parker, l’écart passe à 15 longueurs à 2:00 du terme de la rencontre, suffisant pour que les cadres rejoignent le banc.

Clairement, il ne s’agissait pas du match le plus brillant de San Antonio mais la franchise texane a tellement de marge que ses baisses de régime ne sont pas un réel problème. L’équipe a compensé un manque d’adresse par un gros investissement défensif, en particulier Kawhi Leonard (15 pts, 7 rbds) et Tiago Splitter (11 pts, 11 rbds). En provoquant 15 pertes de balle, les Spurs ont su faire déjouer une équipe de Sacramento limitée collectivement. Après un match difficile physiquement, il est probable que Popovich repose certains de ses joueurs pour le back-to-back face à Golden State la nuit prochaine.

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