Tony Parker sans pitié avec les Lakers

Longtemps, Los Angeles y a cru. Mais quand on cède dans le dernier quart-temps, les Spurs sont rarement cléments. San Antonio s’impose finalement 125 à 109 avec les 25 pts (à 11/16) de Tony Parker, 22 pts et 10 rbds de Kawhi Leonard et une adresse à longue distance encore exceptionnelle. C’est la onzième victoire consécutive pour les Texans, toujours en tête de la conférence Ouest. 

Des Lakers vindicatifs

C’était attendu, le rythme du match sera soutenu. Dès l’ouverture, les deux équipes courent beaucoup. Danny Green accumule les paniers comme à l’entrainement mais Wes Johnson et Jodie Meeks lui répondent. Après s’être laissé distancé de 10 pts par une salve de missiles texans, les Lakers reviennent grâce à Xavier Henry, très impliqué en première-mi temps (19 pts à 8/14). Lors du second quart-temps, l’ailier angelino continue d’agresser le cercle avec succès. Conjugué à une défense plus concentrée – ce n’était guère compliqué – les violines & or prennent même les devants à 7:00 (42-40). Le sang-froid de Parker (9 pts dans cette période) et Leonard permet aux Spurs de ne pas plier. À la pause, l’hyperactif Ryan Kelly remet les Lakers à seulement un point des Texans: 57-58. Peu auraient signé un tel scénario avant le match.

Après la pause, Parker et Marshall se rendent coup pour coup et longtemps, les deux équipes continuent de se regarder dans le blanc des yeux. Si San Antonio dispose d’une infinité de joueurs capables de rentrer des tirs, les Lakers ne dépareillent pas. Pau Gasol, surtout, continue d’impressionner et inscrit 13 pts durant le seul troisième quart-temps pour permettre à Los Angeles de rester à cinq longueurs de leurs adversaires. Il faut bien ça pour résister à la connexion Parker-Diaw et l’adresse des arrières latins, Ginobili et Belinelli.

Des Spurs assassins tranquilles

Le dernier quart-temps débute et durant quelques minutes, L.A se maintient dans le match, grâce à l’intensité sans égale de Kent Bazemore (6 interceptions en 13 minutes !) et Ryan Kelly. Les deux californiens se battent comme des chiens, un esprit rare au Staples Center. Malheureusement pour les Lakers, l’adresse ne suit pas et Xavier Henry a disparu. Sereinement, San Antonio appuie là où ça fait mal, d’abord avec Leonard puis Parker, auteur d’un lay-up invraisemblable sur la tête de Sacre à 6:30. Quelques secondes plus tard, le meneur pénètre et fixe pour Duncan. L’écart passe de nouveau à onze points, les Lakers ne reviendront plus.

Même s’ils ont été quelque peu malmenés, les hommes de Popovich n’ont jamais été très inquiets. Face à une défense aussi naïve, le panier adverse était plus large qu’à l’accoutumée. Sans Farmar, Young et Hill, les Lakers s’inclinent pour la 45ème fois de la saison, le pire bilan de la franchise depuis son installation dans la cité des Anges. À 3-0 contre L.A cette saison, San Antonio aura l’occasion de sweeper les californiens le 16 avril prochain.

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