Indiana – Dallas : Ellis donne des ailes

Après Detroit et Phoenix, Dallas est la 3e équipe à venir s’imposer sur le parquet des Pacers cette saison. Cette nuit, les Mavs ont mis l’attaque d’Indiana au supplice (73 pts marqués, 29% au tir, un record cette saison) pour s’imposer 81-73. Un score somme toute logique finalement, tant les Texans auront maîtrisé leur sujet.

Comme souvent, c’est le tandem Ellis-Nowitzki qui a brillé, tirant parfaitement profit des opportunités données par Indiana en 2e mi-temps. Si Ellis a terminé meilleur marqueur (23), rebondeur (9), et passeur (6) de son équipe, en face, Paul George, qui a mal débuté la partie, a de nouveau inquiété (4/17 au tir).

La soirée s’annonçait pourtant belle pour les deux All-Stars Paul George et Roy Hibbert qui ont reçu la tunique qu’ils porteront à la Nouvelle-Orleans dimanche soir. L’occasion pour eux d’être vivement acclamés avant le match. Et heureusement que cette mini-cérémonie a eu lieu avant le match. Car Dallas, humilié la veille à Charlotte, a réussi à rallier le All-Star Break avec le sourire : c’est le lot de nombreuses équipes NBA, capables du pire dans un jour sans, comme du meilleur 24h plus tard.

George et Hibbert jouent à cache-cache

Jamais Dallas n’a laissé le leader de la conférence Est maîtriser le tempo. A domicile, les Pacers sont une machine à gagner, et souvent, le premier quart-temps constitue une période durant laquelle Indiana marque son territoire. Mais pour leur première confrontation de la saison, les Mavs ont réussi à inverser cette tendance. Grâce notamment à Vince Carter, qui en sortie de banc, a planté ses deux premiers 3 points, avant que Hill et Granger ne lui réponde pour égaliser (19-19). Ce dernier alignait deux nouveaux paniers de loin pour masquer les carences offensives des siens dans le 2e quart, et recoller au score. Avec George (1/6 à la pause) et Hibbert étrangement absents des débats, les Pacers voyaient le tandem Ellis-Nowitzki marquer les 9 derniers points des Mavs avant la pause (42-44). Dans une fin de mi-temps sous haute tension, où David West, victime d’un coup de coude non sanctionné de Nowitzki, montrait les dents, mettant un peu plus en lumière la frustration côté Indiana.

David West montre les crocs

Frank Vogel a cru un temps tirer avantage de cette échauffourée car David West, auteur d’un match splendide deux jours plus tôt contre Denver, était revenu le couteau entre les dents, bien décidé à faire payer l’addition au  »Big German ». Scoreur avec 6 points inscrits d’entrée, West se montrait aussi passeur, et même play-maker, distribuant 5 caviars dans le seul 3e quart. Mais en remarquable machine à shooter, Nowitzki ne perdait pas la main et le  »run » des Pacers ne leur offrait que deux longueurs d’avance à l’issue du 3e quart-temps (62-60). Autre signe que la soirée allait mal tourner pour les locaux, le dunk tout cuit et pourtant raté de Ian Mahinmi pour ouvrir le dernier acte, ne présageait rien de bon. D’autant plus lorsqu’il se transforme en lay-up facile de l’autre côté du terrain pour Ellis.

Wright does it right

En l’absence de Devin Harris (cheville), le banc des Mavs a vu d’un bon œil l’entrée réussie de Brandan Wright pour apporter à la marque, en plus de prendre le relais de Dalembert dans la raquette, scotchant le pompier de service Stephenson au passage. Le longiligne intérieur profitait d’un service de Carter pour dunker avec autorité. Et alors que Paul George (enfin!) se réveillait pour égaliser à 66-66, c’est encore lui qui allait lancer le money-time pour Dallas. Profitant des facéties des puces Larkin et Ellis, Wright parvenait à offrir 6 longueurs d’avance aux Mavs (66-72). Un avantage suffisant que Nowitzki et Ellis faisaient fructifier depuis la ligne des lancer-francs pour décrocher la victoire.

Dallas aurait même pu sécuriser ce 32e succès un peu plus tôt, sans un shoot ouvert manqué de manière inhabituelle par Nowitzki, ou une malencontreuse perte de balle d’Ellis, poussé dehors pas un Pacer. En parlant de pertes de balles, Indiana a encore laissé filer 16 ballons. Un pêché mignon qu’il faudra corriger lors de la dernière ligne droite, afin de conserver le tant espéré premier spot à l’Est.

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