Malgré leurs nombreux malheurs, les Lakers enchaînent une deuxième victoire d’affilée avec un très bon Steve Nash à la baguette : 19 pts et 5 pds pour fêter ses 40 ans. A ses côtés, Wesley Johnson et Chris Kaman ajoutent 17 points chacun pour un succès 112-98 sur le parquet de Philadelphie.
Tout avait pourtant formidablement bien commencé pour les joueurs de Brett Brown. Bien rentrés dans ce match (19-11 après six minutes), les Sixers conclut le premier quart-temps en fanfare (35-26), profitant des (habituelles) difficultés défensives des Lakers. Les joueurs de Mike d’Antoni n’y arrivent pas et ils peuvent remercier Wesley Johnson qui leur évitent d’accuser plus de 15 points de retard.
Le second quart sera dans la même lignée que le premier. Les 76ers bien soutenus par leur banc continuent leur chantier en attaque. Tony Wroten (16 pts) et le surprenant Elliott Williams (11 pts) jouent à merveille leur rôle de joker et les joueurs de Brett Brown parviennent à conserver une dizaine de points d’avance. Pourtant, Philadelphie va craquer, une première fois, une minute avant la mi-temps. Menés 64-55, les coéquipiers de Steve Nash (19 pts-5 pds) vont revenir à 3 points à la pause (64-61) grâce à deux tirs longue distance de Steve Blake (14 pts, 8pds).
Au retour des vestiaires, les deux équipes vont faire jeu égal et la tendance se confirme. Philly n’est plus maître de son jeu, dominé par l’expérience et le métier des Lakers. Ces derniers passent devant à moins de 4 minutes du terme de ce quart (78-76) grâce à une réussite offensive et un collectif maîtrisé. Tout va se jouer dans les 12 dernières minutes du match et une nouvelle fois, les coéquipiers de Carter-Williams (10 pts, 6 rbds, et 7 pds) vont craquer physiquement. Relégués à 10 points après seulement 5 minutes de jeu (100-90), ils ne disposent plus des ressources nécessaires pour tenter un come-back. Les Lakers s’imposent au final 112-98, un beau cadeau pour Steve Nash qui vient de souffler ses 40 bougies.
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