Indiana gagne enfin à Atlanta !

Dans une rencontre cadenassée, Indiana met fin à sa malédiction géorgienne en s’imposant aux forceps (89-85) devant des Hawks muselés, à l’image des 16 pts du duo Millsap-Teague. Avec 22 pts et 10 rbds, David West continue de compenser le coup de moins bien de Paul George (18 pts, 6/16, 5 balles perdues).  

« Au moins maintenant je n’aurai plus à répondre aux questions là-dessus».

Après douze défaites consécutives en saison régulière à la Philips Arena, Frank Vogel savoure la fin de série. Les corbeaux (ou plutôt les faucons) sont chassés et oui, le coach des Pacers n’aura donc plus à tenter d’expliquer cette malédiction. Limité à 87 points le 8 janvier dernier dans l’écrin maudit, Indiana connaissait sa mission pour rééditer sa performance du Game 6 des playoffs 2013 : maintenir son adversaire en-dessous des 90 points. Quand le leader de la conférence Est y parvient, il est invaincu en 23 rencontres !

A l’image d’une interception de Dennis Schroder en fin de quatrième quart temps, qui donnait 8 pts d’avance aux siens, la défense concoctée par Nate McMillan a réussi une performance de haut vol.

« Nos gars on vraiment fait ce qu’il fallait en défense. Atlanta a mis des shoots dans les deux dernières minutes mais dans l’ensemble, on a maintenu une équipe explosive à 85 pts. C’est un bel effort », se félicite Frank Vogel.

Indiana invaincu lorsqu’il maintient un adversaire sous les 90 points

Après deux victoires consécutives et cinq succès sur ses sept derniers matches, les Hawks de Mike Budenholzer ont donc buté devant un modèle de défense collective. Limités à 13 pts en contre-attaque, 7/25 à trois points, trahis par 18 balles perdues et un cinq majeur sans aucun membre en double-figure, les sous cotés de Mike Budenholzer ont quand même trouvé les ressources pour revenir à -2 à 15 secondes du buzzer. Cartier Martin vient de rentrer un tir primé qui sème le trouble sur le banc des Pacers. C.J Waston (8 pts) et Danny Granger (8 pts à 2/7) enfileront alors trois lancers pour récompenser l’ultime stop défensif. Et décisif.

Menés 41-35 à une minute de la fin du deuxième quart, Indiana a su capitaliser sur un 38-16 réalisé dans les 60 secondes d’avant la pause et la quatrième minute de la dernière période. Après la 40e minute, les 9 pts de Mike Scott, seul joueur en double-figure avec Elton Brand (14 pts), auront porté haut la fierté des Aigles. En vain.

« Ils nous ont montré pourquoi ils forment la meilleure défense de la ligue » constate Mike Scott.

Meilleur joueur du match, et auteur de son deuxième match seulement de la saison à 20-10, David West loue après coup la « précision et l’exécution » du meilleur bilan de la conférence Est à l’extérieur (15-8). Même la blessure de Lance Stephenson et la méforme de Paul George ne peuvent altérer un tel collectif.

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