Ça va beaucoup mieux chez les Knicks, qui retrouvent le sourire. Carmelo Anthony est ainsi ravi de rejouer au poste 4 avec une configuration à trois arrières qui accélère le jeu de New York.
« J’adore ce cinq », explique-t-il. « Je n’ai aucun problème avec ça. On a connu pas mal de succès avec ce système et il fonctionne ».
Décidé à faire marcher la triplette Carmelo Anthony – Andrea Bargnani – Tyson Chandler en début de saison, Mike Woodson est revenu à un « petit cinq » avec la blessure de l’intérieur italien. Et ça fonctionne !
« Le petit cinq, nous savons qu’il marche », se réjouit le coach. « Je ne sais pas si je vais revenir en arrière et si je vais le laisser de côté ensuite. Je ne sais pas ».
L’entraîneur garde donc toutes ses options ouvertes mais les belles victoires récentes de son équipe lui ont sans doute fait comprendre que c’est ce système, basé sur l’extérieur, qui colle à son groupe. Surtout qu’il peut désormais compter sur J.R. Smith, en forme depuis « l’affaire des lacets ».
« J’étais d’être aussi professionnel que je le peux, sur et en-dehors du terrain », assure le meilleur sixième homme de la dernière saison. « C’est ma dixième année et je sais que ça ressemble à d’anciennes promesses, mais on n’est jamais assez prudent concernant son travail. Tout le monde peut être remplacé et je le comprends ».
Une prise de conscience qui lui permet de tourner à 16.4 points, à 45% de réussite, depuis le 14 janvier. C’est à cette date qu’il avait été puni par Mike Woodson, laissé sur le banc face à Charlotte.
« C’était juste temps pour lui de se demander ce qu’il voulait vraiment », dit Carmelo Anthony. « Il contrôle son destin désormais. Il s’est relevé, il a mis tout ça derrière lui et il joue très bien maintenant ».