Les Knicks enfoncent un peu plus les Lakers

Pau Gasol avait gueulé dans le vestiaire, à Orlando, mais rien n’y fait : ces Lakers-là ne savent pas défendre. Incapables de bloquer les pénétrations adverses, ils laissent beaucoup trop de paniers faciles et de tirs ouverts à trois points. Et lorsqu’en plus, ils offrent 16 rebonds offensifs à leurs adversaires, comme ce fut le cas ce soir face aux Knicks, la mission devient impossible.

Au Madison Square Garden, Carmelo Anthony a encore assuré avec 35 points et New York s’impose (110-103) face à des Lakers qui se reposent uniquement sur leur attaque. Difficile de l’emporter dans ces conditions.

L’étincelle Tim Hardaway Jr.

Sans ses stars, Mike D’Antoni est obligé de bricoler et même la télévision américaine a du mal à vendre cette rencontre. C’est ainsi Nick Young qui est sur le programme d’ABC, signe que le cinq majeur des Lakers ne fait pas rêver. L’équipe tient pourtant bon et place quelques accélérations qui font mal aux Knicks.

À la mi-temps, Carmelo Anthony en est déjà à 20 points mais sa troupe n’a pas fait l’écart (51-47). Au retour des vestiaires, Jodie Meeks devient bouillant de loin et les Californiens prennent le contrôle de la rencontre à la surprise générale. C’est alors l’étonnant Tim Hardaway Jr. qui va relancer les siens à coups de trois points, de alley-oop et de pénétration dans une séquence pleine d’énergie.

Trop de soucis défensifs pour les Lakers

New York est repassé devant, J.R. Smith comprend enfin que les Lakers ne peuvent pas arrêter les pénétrations adverses et attaque le cercle. Mais c’est Manny Harris qui répond côté Los Angeles et permet une nouvelle fois aux siens de recoller. 95-94 à sept minutes de la fin, le Madison Square Garden s’inquiète. La troupe de D-Leaguers de Mike D’Antoni peut-elle braquer New York ?

Ce ne sera pas pour cette fois. Carmelo Anthony assure le succès des siens face à une défense toujours aussi perméable. Et quand Jodie Meeks, envoyé en mission sur l’ailier malgré son différentiel de taille, fait tout ce qu’il peut pour le gêner, c’est Raymond Felton qui plante la banderille finale sur Kendall Marshall.

Sans défense ni présence au rebond, pas de succès possible. Cela fait désormais 12 matches consécutifs que les Lakers encaissent plus de 100 points, ça ne leur était plus arrivé depuis 1988.

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