Washington – Detroit : Josh Smith fait la différence

31 octobre 2009. Cette date marque la dernière fois que les Washington Wizards avaient un bilan de plus de 50% de victoires en NBA. John Wall n’avait pas encore joué son premier match avec l’université de Kentucky et Bradley Beal était encore au lycée. Face aux Detroit Pistons, les Wizards avaient l’occasion de mettre fin à cette triste série mais, pour la troisième fois cette saison, cela n’a pas été le cas. Les hommes de Maurice Cheeks se sont en effet imposés au Verizon Center (104-98)  malgré une entame de match complètement ratée.

Ce sont les Wizards qui ont frappé les premiers, prenant les devants avec un jeu conquérant et offensif. L’écart a culminé à dix points et le premier quart-temps s’est achevé par 29 à 22 avec un bel apport de John Wall. Les Pistons sont cependant revenus au score assez rapidement dans le deuxième quart-temps, profitant d’un coup de moins bien de leur hôte. Les remplaçants de la franchise du Michigan ont parfaitement joué, à l’image de Rodney Stuckey ou Kyle Singler, dominateurs face au court banc des Wizards. Randy Wittman a d’ailleurs été contraint d’allonger sa rotation après que Trevor Booker se soit tordu la cheville. Pas de Kevin Séraphin puisque c’est Jan Vesely qui lui a été préféré. Malgré tout, Wall et Martell Webster ont pu redonné un peu d’air à leur équipe avant la pause (54-46).

Le réveil de Josh Smith

Transparent pendant toute la première mi-temps, Josh Smith a sonné la charge au retour des vestiaires et son jeu a été transfiguré. Les Pistons ont alors petit à petit pris l’ascendant sur le match et cela s’est confirmé au tableau d’affichage. Dans le dernier quart-temps, les visiteurs ont fait la course en tête et ont profité des trop nombreuses erreurs des Wizards, qu’il s’agisse de balles perdues ou de tirs ouverts manqués, pour décrocher un succès important dans la bataille pour les places qualificatives aux playoffs.

Avec 22 points (dont 20 en deuxième mi-temps), Josh Smith a été l’un des grands artisans du succès des Pistons, mais cette victoire n’aurait pas été possible sans le remarquable travail de Rodney Stuckey, 20 points, et Kyle Singler, 14 points, en sortie de banc. De retour dans la salle de ces exploits universitaires, Greg Monroe a compilé 12 points et 10 rebonds. En face, John Wall a fait ce qu’il a pu mais il était bien trop seul pour espérer guider son équipe à la victoire. Il inscrit 34 points mais les soirées sans de Trevor Ariza (1 sur 7) et Bradley Beal (2 sur 14) ont coûté cher aux Wizards. Ces derniers ont encore deux matchs à domicile pour repasser enfin au dessus de la barre des 50% de victoire, face aux Sixers et Celtics. Les Pistons accueilleront quant à eux les Clippers lundi dans le cadre du MLK Day.

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