Al Jefferson et Kemba Walker font plier les Knicks

Malgré le retour de Tyson Chandler, les Knicks subissent la loi des Bobcats sous les panneaux, avec un immense Al Jefferson (35 pts et 8 rbds), puis un Kemba Walker scoreur dans le money time. Fin de la belle série de New York qui s’incline 108-98 avec un JR Smith qui n’aura pas bougé du banc…

On a pourtant cru que les Knicks allaient réaliser le hold up parfait. Toujours menés au score, et incapables de contenir Al Jefferson en première mi-temps, les Knicks se sont réveillés à la fin du 3e quart-temps, passant de -10 (72-62) à -5 (78-73) avant d’attaquer le money time. Le duo Anthony-Stoudemire vient d’inscrire neuf points de suite, et les Bobcats semblent accuser le coup.

Kemba Walker : 12 points dans le money time

D’autant que les Knicks continuent, et se rapprochent même à quatre unités (81-77, puis 83-79) grâce au Stoud’, puis Beno Udrih. Steve Clifford décide de prendre un temps-mort, et ça va tout changer. Tout simplement parce que Kemba Walker va tuer le match en deux minutes ! Le meneur de poche de Charlotte prend le match à son compte, et plante 8 points d’affilée avec notamment deux tirs primés. En 1 minute 30, il vient de redonner 12 points d’avance aux Bobcats. Certes, il reste 8 minutes à jouer, mais les Knicks ne s’en remettront jamais. Carmelo Anthony tente bien de ramener les siens sous la barre des 10 points d’écart (95-87), mais c’est encore Walker qui plante quatre points de suite pour redonner 12 points d’avance (99-87).

Un écart en trompe-l’oeil

New York s’énerve, et pendant que le public des Bobcats chambre en réclamant JR Smith, une fois de plus puni, Al Jefferson se charge de mettre les Knicks à 17 points (108-91). Mike Woodson envoie son banc terminer le match (à l’exception de Smith…), et Jeremy Tyler ramène le score à des proportions plus dignes (108-98).

Outre Walker et Jefferson, on aura apprécié le retour de Michael Kidd-Gilchrist, très bon en défense sur Anthony, mais aussi précieux par son activité. Côté New York, rien de dramatique avec cette deuxième défaite en huit matches, d’autant qu’il s’agissait d’un back-to-back.

« Je n’utiliserai pas ça comme excuse » conclut Mike Woodson. « Nous avons été trop lents dans nos rotations en défense. Avec 98 points, on a inscrit assez de points pour l’emporter. Mais contre une équipe qui inscrit habituellement 93 points par match, on ne peut pas en encaisser 108… Notre défense a été inexistante, et ce n’est pas possible à l’extérieur. »

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