Après avoir battu les Spurs mais chuté (bêtement) face aux Rockets et puis gagné contre Dallas et Detroit, deux équipes fragiles, les Knicks se devaient de confirmer leur renouveau de 2014. Pour cela, quoi de mieux que de battre le champion NBA au Madison Square Garden ?
Et les Knicks l’ont fait ! Privés pourtant de Tyson Chandler et avec un J.R Smith puni sur le banc, les Newyorkais ont réalisé une énorme prestation pour s’imposer 102-92 face à LeBron James et compagnie.
James, dans l’élégance ; Cole, dans l’efficacité
Lui qui possède la troisième meilleure moyenne de l’histoire du Madison Square Garden, LeBron James (29.4 points de moyenne), est toujours aussi attendu en terre sacrée. Le King (32 pts) ne manque pas à l’appel des fans avec un premier quart-temps solide, conclut par un alley-oop élégamment déposé. Une action fluide et magnifique, dans le même style que celle qu’il produira en fin de troisième quart-temps (21-27).
Pour l’aider offensivement, Norris Cole est plus dans l’efficacité avec son shoot. Les deux joueurs inscrivent 25 points en première mi-temps. Il fallait bien ça face au collectif des Knicks, qui développent parfois de superbes actions. Andrea Bragnani est inspiré, tout comme Raymond Felton. Les Knicks sont en confiance, ça se voit dans le jeu. Ils anticipent souvent les actions jouées un peu trop facile par le Heat. Mais ils oublient de défendre avant la pause, encaissant deux shoots longue distance (43-48).
L’adresse revient, Hardaway referme le couvercle
Sous les yeux de Kate Upton et de David Duchovny, mais aussi de Katie Holmes et Liam Neeson, New York termine le premier acte avec un vilain 1/10 à 3-pts. Un problème très rapidement résolu par les deux missiles d’Iman Shumpert, suivi de ceux de Carmelo Anthony. James, lui, n’est plus dans l’élégance mais dans la puissance. Il claque deux gros dunks, mais avec deux minutes dans marquer de points, Miami cède du terrain. Tim Hardaway Jr réalise l’une des actions du match avec une énorme claquette dunk sur le dos Ray Allen. La dynamique vient de changer de camp (75-71).
Surtout que le Heat ne peut pas se passer de James. Quand il revient en jeu dans le dernier quart-temps après un passage sur le banc, ses coéquipiers ont pris un écart de 11 pts. Une distance à combler encore plus compliquée avec la confiance naissante des Knicks. Quelques and-1 (Dwyane Wade en aura réussi deux splendides) laissent espérer un hold-up, mais Melo va braquer le magot avec ses shoots à 3-pts (102-92).
Ne pas relancer Brooklyn non plus
Bel exploit donc des Knicks, qui s’imposent sans leur meilleur défenseur et leur sixième homme, qui aura passé les 48 minutes en tenue mais sur le banc. Une punition pour son attitude récente, qui ne va pas manquer d’alimenter les rumeurs. Mais l’essentiel est ailleurs : New York tient son match référence et surtout un momentum positif.
Miami s’est manqué, mais les champions peuvent relever la tête dès ce vendredi soir contre Brooklyn avec leurs surnoms sur le fos. Mais attention, les Nets sont eux aussi en forme et ils voudront imiter les voisins de l’autre côté de l’East River. Le Heat doit donc être méfiant pour ne pas relancer non plus Brooklyn sous peine de voir les deux équipes de New York devenir (enfin) les dangers annoncés du début de saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.