L’année des grands travaux se poursuit du côté de Sacramento. Après avoir sauvé leur peau en laissant Seattle orpeline de ses Sonics, les Kings continuent le ravalement de façade. Rudy Gay a débarqué, les flashs ont crépité. Mais dans l’ombre se poursuit un projet plus vaste…
O’Neal partage son expérience
Depuis que les Kings ont resigné DeMarcus Cousins pour 62 millions sur 4 ans l’été dernier, ils lui ont assigné un mentor taillé sur mesure : Shaquille O’Neal. Le consultant télé aux multiples casquettes fait partie de la nouvelle équipe mise en place à Sacramento, avec Chris Mullin également dans le directoire. Et son projet central est de devenir le mentor de DeMarcus Cousins.
« Mon rôle est de partager des expériences personnelles qui pourront l’aider à franchir un cap. Je ne veux pas l’assommer de mes discours par contre. Quand tu parles tout le temps, ils ne répondent pas positivement. Il doit faire lui-même ses expériences. Je le sais car j’énervais toujours mes coéquipiers. J’étais sur le dos de Penny à Orlando, sur le dos de Kobe à Los Angeles. J’ai vécu ça. Mais pour lui avec les réseaux sociaux, ça peut facilement devenir disproportionné. »
Elu tête de lard de la saison passée avec 17 fautes techniques et 3 suspensions, Cousins avait touché le fond l’an passé après avoir, entre autres choses, été expulsé d’un entraînement et salement taclé par Jerry Colangelo, le grand patron de la sélection nationale.
La condition sine qua non du renouveau des Kings
A part pour quelques gestes d’humeur (refus de saluer JJ Redick ou d’empêcher Isaiah Thomas de serrer la main de Chris Paul), l’influence bienveillante de Shaq semble porter ses fruits. L’élève DeMarcus est moins dissipé car il a enfin trouvé un maître à qui parler.
« Lui et moi, on a pas mal de trucs en commun. On a eu à faire à des situations similaires au début de notre carrière, à gérer le même type de pression. Il m’aide à gérer tout ça, comment arriver à faire abstraction et de rester concentré sur ce qui est important. On est sur la même longueur d’onde et quand on ne l’est pas, on se pose tout les deux et on en parle. Tout se passe bien » explique Cousins à Sports on Earth.
Pour peu que le gros grizzly soigne ses airs d’ours mal léché, et que la mayonnaise californienne prenne avec Rudy Gay, Ben McLemore, Isaiah Thomas et Derrick Williams, ces Kings là pourraient bien faire résonner les cloches comme au bon vieux temps des années 2000. Les nouveaux proprios ne demandent que ça !