Dallas – Philadelphie : encore un coup d’Ellis

Même privés de Michael Carter-Williams, les Sixers continuent de faire de belles choses, et les Mavs ont dû attendre un coup de chaud de Monta Ellis pour finalement s’imposer 97-94. C’est le quatrième revers de suite des Sixers, tandis que les Mavs ont parfaitement entamé une série de 7 matches sur 9 à domicile.

Pour la réception de Philly, Rick Carlisle avait décidé d’innover en titularisant Joe Crowder en lieu et place de Sam Dalembert. Mal lui en a pris. Crowder a déchiré, et les Sixers ont débuté le match à la perfection, enquillant un 8-0 après cinq minutes. En fait, ce sont les remplaçants de Dallas qui vont changer la donne et permettre de limiter la casse à la fin du premier quart-temps (21-18).

Intenable, le tandem Wroten-Turner enfonce le clou dans le deuxième quart-temps. Complémentaires et agressifs, les deux Sixers donnent jusqu’à 10 points d’avance à leur formation (43-33), et heureusement pour Dallas que les autres Sixers sont maladroits… Heureusement aussi que Sam Dalembert et Monta Ellis se réveillent pour permettre d’atteindre la pause avec seulement quatre points de retard (47-43). Jamais les Mavs n’avaient inscrit aussi peu de points à la pause…

Monta Ellis : 19 points en deuxième mi-temps

Toujours à la traîne, les coéquipiers de Dirk Nowitzki (20 pts) devront attendre un coup de chaud d’Ellis pour égaliser (53-53) puis enfin prendre les commandes du match (70-69, puis 74-71). L’ancien arrière des Bucks inscrit 19 points après la pause,  et sa créativité fait la différence au sein des Mavs.

Les Sixers accusent le coup, et le trio Wroten-Evans-Anderson est à court de jus dans le money time. En face, la richesse de l’effectif des Mavs porte ses fruits. Vince Carter à 3-points, puis Shane Larkin sur un lay-up donnent 4 puis 6 points d’avance. De l’autre côté du terrain, Sam Dalembert (14 rbds, 3 cts) joue les épouvantails. C’est notamment lui qui contre Turner alors que les Sixers avaient la possibilité d’égaliser ou de revenir à -1. Derrière, Jose Calderon porte le coup de grâce pour donner 6 points d’avance (93-87). Evan Turner prend une technique, et Nowitzki le sanctionne (94-87). A trois minutes de la fin, la messe est dite et le concours de lancers-francs ne changera rien.

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