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[Explication de texte] Le rituel d’avant match de Kevin Garnett

Avec 19 points, plus de 10 rebonds et 4 passes de moyenne en dix huit saisons NBA, soit 1 455 matchs en tout et pour tout, Kevin Garnett est une entité de la ligue. Tout le monde le connaît, par ses qualités sur le terrain évidemment mais aussi par son intensité légendaire dans le jeu.

Le New York Times s’est ainsi intéressé au rituel d’avant match du « Big Ticket ». Depuis ses débuts à Minnesota en 1995 jusqu’à ses premiers pas à Brooklyn, cette routine s’est développée et précisée au fur et à mesure des années.

Pour Sam Mitchell, coéquipier du tout jeune KG à Minneapolis et actuel consultant pour NBA TV, le lycéen passé directement de la Farragut Academy à la NBA n’a pas changé.

« Kevin est un être d’habitudes. Il a fait ça toute sa carrière et il a fait la même chose dès son tout premier jour. Rien n’a changé. Je connais Kevin et je sais que ça ne changera pas. Certains joueurs aiment être détendus avant le match pour relâcher un peu de pression. Kevin, c’est le contraire, il aime faire monter la pression. »

Une routine qui fait monter la pression

Pour bien comprendre ce rituel, on a décidé de vous le présenter par étapes, dans son déroulé depuis l’hymne national jusqu’à l’entre deux qui initie l’action.

1) L’hymne national a été chanté, les joueurs du cinq majeur ont fait leur entrée sous les projecteurs, et l’équipe s’est réunie pour un dernier cri de ralliement, Garnett ôte alors méthodiquement son survêtement d’échauffement et va s’isoler sous le panneau.

2) Comme dans un état second, il se parle à lui-même, les yeux fermés pour faire le vide complet. Il tape alors sa tête deux fois sur le renfort matelassé du panneau avant de se filer une bonne claque sur le crâne.

3) Garnett peut alors rejoindre ses coéquipiers après un ou deux petits sautillements, comme pour tester les amortisseurs. S’ensuit la coutumière série de claquements de mains personnalisés avec ses partenaires.

4) La tension continue de monter et Garnett se dirige vers la table de marque où il s’enduit les mains de talc, ne ratant jamais l’occasion de former un petit nuage de poudre. L’histoire veut que les membres du staff des Wolves et certains journalistes craintifs préféraient recouvrir leurs ordinateurs d’une serviette avant le passage de Garnett afin de protéger leur précieux outils technologiques.

5) Au moment de faire son entrée sur les planches, Garnett revient alors au monde réel et serre les pinces de ses adversaires (sauf certains ennemis intimes comme Joakim Noah sur la vidéo), échange parfois quelques embrassades avec de vieux collègues. Mais le guerrier ressurgit une dernière fois et, en conclusion de son rituel, Garnett se frappe le torse avec le poing serré. Le regard fixe, il lâche un hurlement bestial et le voilà fin prêt pour le combat !

Pour le psychologue du sport, Leonard Zaichkowsky, cette routine répétée avant chaque match permet au sportif de se retrouver dans une situation habituelle et confortable apte à recréer les circonstances de succès passés.

Comparable au hakka des néo-zélandais en rugby, autant pour l’aspect guerrier que pour l’aspect scénographique, cette préparation bien particulière de Kevin Garnett lui a en tous les cas permis de maintenir un niveau de jeu exceptionnel tout au long de sa longue carrière.

Le rituel de Kevin Garnett dans son intégralité

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