Depuis qu’il a rejoint le monde des dirigeants NBA, Michael Jordan n’a pas vraiment brillé, enchaînant les mauvais choix et les gestions ratées. Désormais propriétaire des Bobcats, « His Airness » assure que ce nouveau rôle lui a surtout appris à corriger ses erreurs le plus vite possible.
Le limogeage de Mike Dunlap après une seule saison à la tête de l’équipe en est ainsi un bon exemple.
« J’adorais Mike, vraiment », assure-t-il au Charlotte Observer. « J’aurais pu jouer pour lui mais ce n’est pas le cas des gamins actuels. La différence avec Steve [Clifford, le nouveau coach], c’est que les gamins comprennent clairement ce qu’il explique ».
Après avoir attiré Al Jefferson, Michael Jordan a de toute façon conscience qu’il lui faut changer l’image de sa franchise. Il regrette ainsi que Cody Zeller soit le seul prospect d’importance à être venu effectuer des tests avant la draft, alors que les Bobcats avaient le 4e choix à la loterie.
« On nous demande de faire un choix sans voir le produit. Ils font une saison en NCAA et ensuite, c’est impossible de les voir. C’est encore plus compliqué quand on ne peut pas les tester. Personne n’obtient de boulot sans passer d’entretien ».
Mais un simple workout ne permet pas toujours de se faire une bonne idée du futur d’un joueur. À Washington, Michael Jordan avait ainsi pu tester Kwame Brown et c’est parce que ce dernier l’avait impressionné lors d’un entraînement qu’il avait décidé de le prendre avec le premier choix en 2001.
On connait la suite.