Wesley Matthews veut réussir une grande saison pour faire taire… ses amis

Cette saison, si Wesley Matthews vous paraît animé par une motivation supplémentaire, ne cherchez pas bien loin, ce sont ses proches qui en seront à l’origine.

Selon eux, celui qui n’avait mis que deux semaines à intégrer le cinq de départ du Jazz à son arrivée en NBA en 2009 (alors que toutes les équipes avaient fait l’impasse sur lui à la draft), n’est plus le même joueur et ils ne sont pas gênés pour le lui faire savoir.

« Mes gars ont passé l’été à me chambrer, » explique-t-il à The Oregonian. « Ils n’ont pas arrêté de me dire que je ne jouais pas comme je le faisais avant en sortant du lycée. Que je ne me battais pas comme quand j’étais à Utah. Ils n’ont pas arrêté de me dire que j’avais changé. Je sais qu’ils ne le pensent pas mais ils n’ont pas arrêté de me répéter ça et ça m’a saoulé. »

Sauf que l’entourage ne s’est pas arrêté là, ils ont utilisé tout ce qu’ils avaient à leur disposition et qui pouvait leur servir de prétexte pour raviver la passion chez leur ami. Comme par exemple, le classement annuel d’ESPN où Matthews figure à la 130e place.

« Quand ils m’ont montré ce classement, ça m’a vraiment rendu fou. Mes amis commençaient déjà à me chauffer avec tous leurs trucs. Je me sentais déjà prêt à revenir comme un mort de faim. Mais quand ce classement est sorti, j’ai carrément trouvé ça irrespectueux. Mais vous savez quoi ? Peu importe, on ne m’a jamais laissé le bénéfice du doute donc pourquoi ça commencerait aujourd’hui ? »

Du coup, Matthews a passé l’été enfermé dans sa nouvelle maison. Sauf que son temps, il ne l’a pas passé à ruminer mais à s’entrainer dans la salle qu’il s’est fait construire spécialement pour lui.

« Je suis un joueur plus intelligent. Je ne fais plus les choses sans objectif ou juste pour le plaisir de les faire. Maintenant, je connais mieux le jeu et je vais revenir avec cette mentalité de chien qui n’a peur de rien, prêt à attaquer le panier et à utiliser tout ce que j’ai travaillé cet été. »

Dès le premier entraînement des Blazers, Matthews a d’ailleurs annoncé la couleur en inscrivant sur le calepin d’un journaliste les paroles d’une chanson du rappeur Big Sean :

« Never changed. Juste the new version of the old me. »