Carmelo Anthony « choqué » par le licenciement du GM des Knicks

Personne ne semblait s’attendre au départ de Glen Grunwald, General Manager des Knicks depuis avril 2012, licencié jeudi par James Dolan. Même au sein du vestiaire de la franchise, la nouvelle a visiblement fait l’effet d’une mini-bombe. 

« J’étais choqué », a déclaré Carmelo Anthony. « Je n’avais jamais entendu parler d’un possible changement, personne ne s’y attendait ».

Initialement, les Knicks auraient dû l’annoncer quelques jours plus tôt, mais l’officialisation de la co-organisation du All-Star Game 2015 par New York et Brooklyn a chamboulé leurs plans. Du coup, c’est à seulement trois jours de l’ouverture du camp d’entraînement que les joueurs ont appris le nom de leur nouveau GM : Steve Mills, homme d’expérience au club depuis dix ans, désormais président et manager de la franchise.

« Steve est un super type, mais le licenciement de Glen est aberrant », s’est emporté Rick Kaplan, l’agent de Marcus Camby, au New York Post. « Il a fait du très bon travail dans cet environnement difficile. Au final, il n’a fait que le sale boulot ».

Businessman ou General Manager ?

En remerciant Grunwald, le propriétaire James Dolan s’est donc fait quelques ennemis supplémentaires, d’abord parce qu’il semble démontrer une fois de plus son incapacité à maintenir un peu de stabilité et de cohérence au sein des Knicks. Pour autant, l’ancien GM Donnie Walsh qui connait bien la maison, son organisation et ses dirigeants, semble plus compréhensif. Il démonte notamment le postulat selon lequel Mills serait un homme d’affaires avant d’être un dirigeant sportif.

« J’ai souvent parlé de basket avec Steve », soutient-il. « Il a beaucoup de qualités […] et possède une véritable passion, un amour pour le basket. La nouvelle m’a surpris, j’ai d’abord ressenti beaucoup de peine pour Glen. Mais quand j’ai vu que son remplaçant était Steve, j’ai pensé que c’était un bon choix. Il va faire du bon travail ».

David Stern, qui a travaillé aux côtés de Steve Mills durant les années 1990, dans les bureaux de la NBA, semble être du même avis.

« Pendant toutes ces années, il a développé un énorme réseau d’amis et de collègues travaillant au sein de nombreuses franchises », affirme le futur-ex-Commissionnaire. « Il a négocié avec beaucoup de joueurs, beaucoup d’agents ».

Toutefois, Steve Mills reste aujourd’hui encore connu à New York comme l’homme qui a engagé Isiah Thomas au poste de General Manager, en 2003. Une nomination qui s’est rapidement avérée être un véritable désastre, à l’origine d’une décennie noire pour les Knicks. Sous couvert d’anonymat, un GM a résumé les récents événements en déclarant :

« Si vous essayez de trouver un peu de logique chez les Knicks de James Dolan, sachez que vous cherchez au mauvais endroit ».