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Tony Parker : « Peut-être la plus grosse victoire de l’histoire du basket français »

Dans les couloirs de la Stozice Arena de Ljubljana, il y avait forcément beaucoup de sourires chez les joueurs français après la superbe victoire en demi-finale de l’Euro, face à l’éternel ennemi espagnol. Tony Parker, si souvent battu par la « Roja », percevait l’importance de l’instant. Historique.

« Une grosse victoire pour le basket français, peut-être la plus grosse victoire de l’histoire », explique le meneur. « On peut être fier. Mais en même temps, ce n’est pas la médaille d’or. Il y a deux ans, on était tellement content d’être en finale et aux Jeux olympiques qu’on a mal abordé cette finale ».

Pourtant, les Bleus ont débuté de façon catastrophique.

« C’était presque un cauchemar en première mi-temps », reconnait Vincent Collet. « Je ne m’expliquais pas la façon dont on avait abordé la rencontre, avec un peu de peur, pour certains de mes joueurs. On a refusé des tirs en première mi-temps et on n’a tenu que par la grâce de Tony Parker ».

Alors, pour arracher ce succès, le meneur a dû passer un sévère coup de gueule à la mi-temps.

« À la mi-temps, il ne faudra pas revoir les vidéos », prévient-il. « J’étais très, très énervé dans le vestiaire. J’avais l’impression qu’on avait peur, qu’on jouait comme des tapettes. Mais en deuxième mi-temps, je suis tellement fier de mon équipe ».

Pour Nicolas Batum, c’est la grosse faute de Boris Diaw sur Sergio Llull, sanctionné par une antisportive à la fin du deuxième quart-temps, qui a d’ailleurs sonné le réveil de l’équipe de France.

« La faute de Boris, c’est le tournant du match. Ça a réveillé tout le monde et ça a soudé l’équipe ».

Comme ses coéquipiers, l’ailier est heureux que l’issue, cette fois, ait été différente.

« Ça devait tourner un jour. On l’a enfin fait, on n’a rien lâcher ! À moins 15, on s’est dit : trop, c’est trop. On est revenu sur le terrain, on a tout donné, on s’est battu comme des chiens ».

Car après huit défaites consécutives face à l’Espagne, dont trois lors des quatre dernières compétitions officielles, les Bleus ont mis fin à une domination qui s’éternisait un peu trop.

« C’est le destin. Il y a des moments où ça bascule », se réjouit Vincent Collet. « Ça n’avait pas basculé à Montpellier, c’est quand même mieux que ça bascule ce soir ».

Propos recueillis à Ljubljana

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