Goran Dragic : « C’était très difficile de jouer face à Nicolas Batum »

Limité à 18 points (à 6/16 aux tirs) avec 6 passes mais 4 pertes de balle, Goran Dragic a été superbement défendu par Nicolas Batum ce soir, une stratégie qui a bien libéré Tony Parker défensivement.

Le plan mis en place par Vincent Collet a donc parfaitement fonctionné et a considérablement gêné les Slovènes, incapables de rentrer un tir en début de match et qui n’ont pas obtenu leurs décalages habituels.

« Nicolas Batum défendait sur moi et il fait 2m05 donc c’était très difficile de jouer contre ce gars », admet le meneur de Phoenix en conférence de presse.

Du côté des Bleus, tout le monde salue en choeur la performance de l’ailier des Blazers.

« Défensivement, on était bien », explique Tony Parker. « On savait que les Slovènes allaient être un peu crispés au début. On était bien en place, on n’a pas perdu de ballons pour ne pas qu’ils mettent des paniers faciles. Et puis Nicolas Batum a fait un gros boulot sur Dragic et notre défense collective était bien en place pour l’aider ».

Pour Vincent Collet, il fallait ainsi surtout fatiguer Goran Dragic.

« La défense sur Goran Dragic a fini par l’épuiser. Nicolas a été à la hauteur de ce que j’espérais. On avait le sentiment qu’il était le plus à même de gêner Dragic. Parce qu’il a des grands bras, parce qu’il est rapide, parce qu’il a de l’envergure. Il a quand même bien été aidé par ses coéquipiers avec nos grands qui ont fait un gros travail sur les picks ».

Une stratégie qui a fini par payer puisqu’à la fin, le meneur slovène n’était plus tout à fait lucide et a continué à vouloir se rapprocher du cercle alors que les Bleus l’attendaient à chaque fois.

« On l’a fait déjouer parce qu’à la fin, il a beaucoup forcé », ajoute le sélectionneur. « Il n’a jamais retrouvé ses coéquipiers et il s’est enferré plusieurs fois. Le travail de sape a fini par payer ».

Mais le héros du soir assure qu’il a simplement rempli la mission qui lui avait été confiée.

« C’était mon boulot de le ralentir. On savait que c’était la clef de leur équipe et je savais que je pouvais le gêner avec ma taille et mes longs bras. C’est ce que j’ai essayé de faire ce soir ».

Propos recueillis à Ljubljana