Tony Parker défendra-t-il sur Goran Dragic ?

Demain, à 21h, la France affrontera la Slovénie dans un quart de finale qui déterminera de la réussite de son Euro. Face au pays hôte et devant 12 000 spectateurs surchauffés à la Stozice Arena, Tony Parker et les siens doivent réussir un grand match contre une équipe qui aime courir et mettre du rythme.

« Il faut stopper leur vitesse parce qu’ils aiment bien jouer sur la contre-attaque », explique Boris Diaw. « Ils ont des joueurs assez rapides, contrairement à la Serbie qui jouait beaucoup sur l’intérieur. C’est une équipe avec des extérieurs athlétiques qui mettent la plupart des points ».

Le repli défensif, c’est donc l’une des clefs annoncées de ce quart de finale.

« Leurs contre-attaques, on peut les comparer à celles des Etats-Unis », ose Tony Parker. « Ça va très, très vite. Le repli défensif, le rebond, ça va être deux secteurs de jeu qu’il va être important de contrôler ».

Qui s’occupera de Goran Dragic, la mobylette slovène qui pousse sans cesse le ballon et épuise les défenses adverses ? En conférence de presse, les Bleus ont préféré éluder la question.

« Il n’y a pas de stratégie défensive particulière face à Dragic », assure Tony Parker. « Des trucs basiques : ne pas lui laisser les couloirs ou la main gauche. Mais de toute façon, il va scorer. Le plus important, c’est d’arrêter les autres ».

Est-ce que le meneur des Spurs devra s’occuper du meneur, au risque de s’épuiser, ou est-ce que cette tâche reviendra finalement à quelqu’un d’autre, peut-être Nicolas Batum ou Mickaël Gelabale ?

« Je ne vais pas tout vous dire », répond Vincent Collet. « Je pense que Bozidar Maljkovic aimerait bien savoir lui aussi ».

De toute façon, c’est collectivement que les Bleus devront arrêter le dragster slovène.

« Ça va être la mission de tout le monde, pas seulement d’un joueur », confirme Nando De Colo. « Evidemment, il y en aura un qui va défendre sur lui mais ça va être un travail d’équipe. Surtout quand il va lâcher des ballons et qu’il va prendre des tirs parce que même si c’est lui qui crée le danger, au moindre shoot, tout le monde va au rebond offensif ».

Le duel entre Tony Parker et Goran Dragic pourrait donc être indirect. Jusqu’à présent, le meneur français a pourtant toujours dominé le joueur de Phoenix, que ce soit en NBA ou lors de l’Euro 2007. Même s’il est vrai qu’à l’époque, le rôle de Goran Dragic en sélection nationale était beaucoup plus limitée qu’aujourd’hui.

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