Stephen Curry vise la barre des 50 victoires

Pour la première fois depuis 2010, Stephen Curry a passé un bon été. Habitué à passer par la case hôpital pour soigner ses chevilles, le meneur des Warriors a enfin pu consacrer son temps à une occupation plus valorisante que le soin des pépins physiques. En compagnie de David Lee notamment, le shooteur s’est déjà remis au travail à Oakland, afin de se concentrer sur deux points majeurs : recréer l’alchimie et l’éthique de travail collectif du précédent exercice, mais aussi tirer profit de cette intersaison sans rééducation. Et cela lui fait un bien fou.

« C’est difficile de se lever tous les matins en sachant qu’il faut passer par ce processus exténuant : guérir, se remettre en forme, travailler son jeu. Cet été, j’ai en quelque sorte sauté ces deux premières étapes », a-t-il déclaré à l’Associated Press.  « Je reste vigilant pour être sûr d’être totalement remis de cette dernière saison et me sentir à 100%, au top, avant le début du training camp. Je sais que l’année sera longue ».

Un changement d’autant plus agréable que Curry est retourné à l’entraînement avec un tout nouveau statut, du potentiel miné par les blessures au leader superstar. Ce n’est qu’après deux jours de séances de shoots intensives qu’il a remarqué la nouvelle plaque ornant la salle d’entraînement des Warriors, celle célébrant son record de 273 3-points réussis la saison passée.

« Il y a de la place pour une autre », note-t-il.

« Notre stabilité joue en notre faveur »

Car le meneur de 25 ans, s’il sort de la plus belle saison de sa carrière sur un plan individuel (22,9 points, 4,0 rebonds, 6,9 passes) comme collectif (deuxième tour des playoffs), ne manque pas d’ambitions.

« Je suis encore jeune, mais je sais comment ça se passe. Je sais que les attentes sont importantes. Avoir le même coaching staff, le même leadership depuis trois années, c’est énorme. Cette stabilité joue en notre faveur, nous pouvons passer ce niveau supérieur, et je compte bien mener cette mission ».

En plus de ses anciens coéquipiers, Curry sait qu’il devra également intégrer dans cette dynamique de nouveaux pions décisifs : trois rookies, dont son petit frère Seth, mais aussi Toney Douglas, Mareese Speights, Jermaine O’Neal, et surtout Andre Iguodala. Ces arrivées n’entravent-elles pas la préparation des « anciens », qui se souviennent qu’ils étaient 14 (sur 15) à se retrouver dès le début du mois de septembre 2012 ?

« Nous avons fixé un haut niveau d’attente », explique le métronome des Warriors au San Jose Mercury News. « Beaucoup des gars nous ont déjà rejoints à l’entraînement. Certains reviennent puis repartent chez eux, mais nous sommes déjà assez pour jouer du cinq contre cinq ».

Dans un coin de sa tête, Curry a même chiffré ses objectifs pour la prochaine saison. Conscient que l’effectif s’est encore étoffé, il veut faire mieux que les 47 victoires acquises en 2012-2013.

« Je ne vous révélerai pas le chiffre », prévient-il. « Mais je peux vous dire qu’il commence par un 5 ».