Bien loin de la parité, la NBA est un monde à plusieurs vitesses. Il y a les grosses berlines, telles les Lakers, le Heat, les Knicks ou encore les Nets qui peuvent se permettre, tel Mikhaïl Prokhorov, de dépenser plus de 80 millions de dollars en « luxury tax ».
S’éviter la taxe des récidivistes
Et puis, à côté, il y a les « petits marchés », les franchises qui se sont installées dans des villes de moindre importance (économique) comme les Bucks, les Spurs ou encore le Thunder. Ces équipes doivent ruser.
Autant sur le plan sportif en alignant les bons choix au moment de la draft et en réussissant des coups lors de transfert que sur le plan financier en évitant les gros contrats.
À OKC, la luxury tax est un souci permanent… en tout cas, cette année. Car, de fait, si une franchise NBA se retrouve trois années de suite au-dessus du seuil, elle devient derechef « récidiviste » et doit alors payer un supplément sur toutes ses transactions.
Les petits marchés obligés de ruser
Avec les contrats de Kevin Durant et Russell Westbrook qui vont faire monter la masse salariale dans les tours pour les années à venir, le GM Sam Presti est bien conscient que cette année est probablement la dernière où il lui sera possible de s’éviter la fameuse « luxury tax ».
Du coup, il n’a pas hésité, quitte à passer pour un pingre, à limiter le contrat de son second rookie Andre Roberson. Alors que le néo-zélandais Steven Adams a été recruté à hauteur de 2 millions l’année, Roberson a lui été signé pour 700 000 dollars.
Cette dévalorisation peut sembler abusive pour la pauvre Andre mais elle est en fait permise par le règlement de la NBA qui autorise les franchises à signer leurs rookies entre 80 et 120% de leur valeur établie à la draft. Et pour le Thunder, cette petite économie (de 400 000 dollars) pourrait rapporter gros dans l’avenir.