Tony Parker : « Je vais jouer jusqu’en 2016 en équipe de France »

Après diverses obligations contractuelles, Tony Parker a rejoint l’équipe de France à Pau. Pour l’instant, le meneur des Spurs est en phase de reprise et il va tranquillement monter en puissance lors des matches amicaux. Vincent Collet va d’ailleurs le ménager jusqu’à l’Euro, qui démarre le 4 septembre en Slovénie.

« C’était clair et net que j’allais venir », confie Tony Parker à L’Equipe. « J’ai toujours adoré ça. Comme je l’ai déjà dit, je me reposerai après ma carrière. J’aurai le temps d’avoir des vacances, de voir la famille. Et puis, c’est soit tu joues en équipe de France, soit tu te tapes les pistes d’athlé avec le préparateur physique des Spurs, donc je préfère l’équipe de France ! »

Avec un septième Euro au compteur, le meneur va égaler le record d’Hervé Dubuisson avec l’équipe de France. Mais il ne compte pas s’arrêter là.

« C’est un record, sept ? Je ne savais pas. Donc j’égale le record. Très bien. Mais je vais le battre sûrement. Je vais jouer jusqu’en 2016 en équipe de France. Il y a encore quatre compétitions et après ce sera terminé pour moi. Je veux en profiter. Mentalement je suis frais, j’ai envie de faire quelque chose de bien avec les Bleus. On ne nous attend pas, on n’est plus les favoris et c’est bien aussi d’être dans cette position ».

L’objectif est avant tout de se qualifier pour les championnats du Monde 2014, en Espagne. Pour cela, il faut terminer dans les cinq ou six premiers de la compétition, suivant la position de l’Espagne justement.

Cette équipe peut-elle viser la médaille d’or, comme l’expliquait récemment Boris Diaw ?

« Boris, il est inconscient, c’est pour ça », plaisante Tony Parker. « Il faut qu’il regarde un peu plus les matches. Lui, il mange et il profite de la vie. Moi je regarde les matches, je suis réaliste ! Non sérieusement, évidemment que tout est possible sur une compétition. On a le talent pour créer la surprise. Après, dire qu’on est favoris et qu’on veut la médaille d’or, c’est autre chose. S’il y avait tout le monde oui. Là, il faut être réaliste. Mais on a l’équipe pour faire un truc, c’est sûr ».