Denver s’explique sur les départs de son GM et de son coach

Jeune président des Nuggets, Josh Kroenke a tenu vendredi une conférence de presse pour répondre aux médias sur les départs successifs de Masai Ujiri, le GM, et surtout George Karl. Les deux hommes venaient tout simplement de remporter les prix du meilleur dirigeant et du meilleur coach de l’année !

« Ce fut difficile de se séparer d’eux, mais je ne suis pas là pour remporter des récompenses, mais des titres » s’est-il justifié.

Concernant Ujiri, Kroenke a expliqué qu’il y avait un accord entre eux depuis le début de l’année pour une prolongation de contrat, mais qu’ils avaient autorisé leur GM à discuter avec Toronto, son ancien club.

« C’était la seule ouverture que nous lui avions laissé car c’était son ancienne équipe. Lorsqu’ils lui ont fait l’offre de 15 millions sur cinq ans, Ujiri m’a appelé pour me dire que c’était inutile de s’aligner dessus car dans sa tête, il était déjà parti. »

Pour Karl, ce fut bien complexe. Comme expliqué cette semaine, Karl était dans sa dernière année de contrat, et il souhaitait prolonger. La direction n’était pas aussi pressée.

« Nous nous sommes retrouvés dans une position où nous avons préféré faire un pas en arrière plutôt qu’un pas de géant vers l’avant. Danilo Gallinari absent peut-être jusqu’en février, nous nous attendons à prendre un départ moyen la saison prochaine, et George aurait été en difficulté. Vraiment, ce fut une décision très difficile à prendre car j’ai un immense respect pour lui. Ce n’est pas facile de se séparer d’un coach de cette qualité, d’autant que vous êtes forcément critiqué. Mais je sais qu’il ne va pas rester longtemps sans boulot car il faudrait être idiot de ne pas le contacter. »

A propos de son successeur, Kroenke laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’un coach plutôt défensif.

« Nous ne sommes pas pressés pour trouver un GM et un coach. Peu importe qui sera sur le banc, notre objectif restera le même : gagner le titre. Pour cela, on est ouvert à changement de style de jeu. On va rencontrer des coaches, ayant chacun leur style. On a toujours joué un jeu du type run-and-gun car on peut capitaliser sur l’altitude par rapport à nos adversaires. Mais arrivés en playoffs, quand le jeu ralentit, ce bénéfice disparaît, et nous allons le prendre en compte. Si le prochain coach veut jouer sur demi-terrain, avec un basket rugueux, on verra si ça colle. »