A seulement 27 ans, Jared Dudley fait figure d’ancêtre à Phoenix. Seul joueur à ne pas avoir quitté le club depuis 2008, l’arrière des Suns a accueilli avec enthousiasme la nomination de Jeff Hornacek à la tête de l’équipe.
« On se souvient tous de Jeff comme joueur, et c’était un grand joueur et un bosseur » rappelle le capitaine de Phoenix dans l’Arizona Central. « Ceux de ma génération le connaissent en tant que joueur de Utah, mais il était sans doute encore meilleur à Phoenix. Mais on retient la période Utah évidemment parce qu’il a joué face à Jordan, et pour ses highlights. »
All-Star en 1992, Hornacek ne payait pas de mine sur un terrain, mais il compensait ses lacunes athlétiques par un bras en or et une grosse intelligence de jeu. Dudley se retrouve dans ce profil.
« Comme lui, je n’ai pas de qualités physiques exceptionnelles, mais ce que je retenais de lui, c’est que c’était un gros bosseur. De joueurs de Utah [où Hornaceck était assistant], j’ai aussi appris qu’il était un super coach pour le shoot, et que tout le monde l’appréciait. C’est le style qui me ressemble : bosseur, altruiste et apprécié des autres. »
Après la pommade et l’auto-satisfaction, quelques mots sur ce qu’il attend de son nouveau coach.
« Je pense que c’est bien pour moi, mais aussi pour l’équipe parce qu’on est dans un concept collectif. Quand vous voyez les Spurs, et je déteste prendre les Spurs comme exemple, c’est une équipe. S’ils ont du succès, c’est qu’il y a une raison. Ils ont des stars ? Oui. Ils sont âgés ? Oui, certains. Mais des stars aux role players, tout le monde a un boulot à faire, et tout le monde le fait. »
Les coéquipiers de Dudley savent ce qu’il leur reste à faire : regarder des matches des Spurs, et penser à l’équipe avant leurs stats.