Deron Williams conseille à Gerald Wallace de se taire

Gerald Wallace ne va pas bien en ce moment. On vous en parlait hier, stats à l’appui : ça fait mal aux dents depuis le All Star Break (6,4 points de moyenne à 34% aux tirs et 15% à 3-points en 29 minutes par match).

C’est un doux euphémisme tant on ne reconnaît plus le All Star des Bobcats ! L’ailier qui émarge à 10 millions de dollars par an n’a pris que 8 tirs sur les trois derniers matchs…

Pour son coéquipier Deron Williams qui a lui-même connu un début de saison compliqué au niveau du tir, il faut prendre des mesures draconiennes.

« Il doit arrêter d’en parler, exactement comme j’ai arrêté de parler de mes blessures et de mon adresse aux tirs plus tôt dans la saison, car ça finit par devenir pesant. A force de venir chaque jour et de s’entendre dire qu’on rate des tirs, on commence à perdre la tête. C’est pour ça que maintenant je ne parle plus de mes blessures ni de mon adresse avec les médias. Je pense qu’il devrait faire pareil. » déclare-t-il au New York Post.

La peur du shoot dans sa 12e saison !

Wallace a suivi le conseil de Williams puisqu’il n’a plus adressé la parole aux médias depuis sa sortie de route samedi. Mais si le joueur croit avoir perdu la confiance de son staff, son coach PJ Carlesimo essaie de ne pas tomber dans le fatalisme.

« Le shoot, c’est une tonne de confiance et la confiance est surtout basée sur les succès préalables. C’est donc très difficile d’être en confiance quand les tirs ne rentrent pas… Ces gars sont les meilleurs du monde dans leur sport, mais, quand le tir ne rentre pas, c’est difficile. C’est comme pour les golfeurs du PGA Tour qui ratent leurs putts. Ils ont beau être les meilleurs, quand tu as une mauvaise semaine, celle qui suit est un vrai calvaire. »

Gerald Wallace en est fou : c’est dans sa 12e saison dans la ligue qu’il arrive encore à perdre les pédales de la sorte. Avant de revenir aux fondamentaux, le silence médiatique ne saurait effectivement être préjudiciable…