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Le Thunder est-il sous-estimé ?

Le "Big Three" du Thunder a toujours joué ensembleOui, LeBron James réalise une saison de fou ! Oui, le Heat est brûlant ces temps-ci avec 15 victoires de rang ! Oui, les Spurs sont encore cette année au rendez-vous (mais Tony Parker va manquer) ! Mais que dire alors du Thunder ?

Avec Kevin Durant qui continue de progresser, Oklahoma City s’améliore d’année en année. Et cette saison 2012-13 ne déroge pas à la règle, et pourtant on parle peu des derniers finalistes NBA. Basket USA vous propose de revenir, en chiffres, sur l’excellente saison du Thunder, actuellement second à l’Ouest avec 44 victoires et 16 défaites.

 

Un nouveau statut à assumer

Ce n’est pas une nouveauté, mais il convient de le rappeler : le Thunder a connu une incroyable progression sur les cinq dernières saisons. Basant son succès sur la draft, récupérant coup sur coup Kevin Durant, Russell Westbrook, Serge Ibaka et James Harden, le GM Sam Presti sait, école des Spurs oblige, qu’il faut former un noyau dur de joueurs talentueux pour durer en NBA (qui plus est dans un « petit marché »). Le graphique ci-dessous est tout bonnement hallucinant…

Progression du Thunder

 

Alors, quand on voit le tollé soulevé par la faute de Serge Ibaka sur Blake Griffin, ou les critiques acerbes que reçoit constamment Russell Westbrook pour son comportement, on prend pour argent comptant que le Thunder fasse partie de ces équipes « haïssables ». Mais ça, c’est tout nouveau pour OKC ! Comme le rappelle très justement Berry Tramel du Oklahoman, l’équipe de KD n’est plus la troupe de jouvenceaux qui fait sourire : elle est désormais l’escouade à abattre.

Leur parcours en playoffs l’an passé a marqué les esprits. Les rivalités se sont aiguisées (face aux Clippers, aux Lakers), et on ne joue plus le Thunder de la même façon cette année : les joueurs de coach Brooks ont bel et bien une cible dans le dos. Et pourtant, le bilan de victoires continue de grimper… D’anonyme il y a 5 ans, le Thunder est maintenant dans le rôle d’ennemi public n°1. Quel retournement de situation !

Kevin Durant est un grand malade !

Rien ne semble pouvoir les arrêter… pas même le transfert choquant de James Harden en début de saison. Prenons le cas Kevin Durant. Déjà en lice pour le titre de MVP la saison dernière, l’ailier star du Tunder a encore réussi à augmenter son rendement cette année.

kd-progression

Plus serein dans ses prises de décisions après son été parmi les vedettes de l’équipe olympique américaine, il score quasiment 30 points par match avec un pourcentage dont rêveraient nombre de joueurs… intérieurs ! Plus révélateur encore, il passe plus que jamais dans sa carrière avec quasiment 5 caviars par soirée (un bel exemple ici).

 

Une saison à 50 – 40 – 90 ?

kevin-durant

Son emprise sur le jeu d’OKC n’a de cesse d’augmenter et même son adresse derrière l’arc est en hausse. Plus vocal aussi (parfois trop, avec les fautes techniques (12) qui s’accumulent), Durant sait que son rôle dans la création de jeu doit s’amplifier depuis le départ du barbu à Houston. Et KD répond aux attentes !

La « Durantule » est même en course pour une saison incroyable au niveau du shoot puisqu’il concourt avec le gratin de l’histoire NBA pour entrer dans le club des 50 – 40 – 90 qui signifient les pourcentages de réussite, respectivement, à deux points, trois points et aux lancers. Après Larry Bird (par deux fois), Reggie Miller, Dirk Nowitzki, Mark Price et Steve Nash (à 4 reprises), Durant dispose avec 51 – 43 – 91, de chiffres aptes à lui permettre de passer l’examen d’entrée. Pas une mince affaire !

Une admiration réciproque qui ira loin

Ce qui impressionne encore plus que cette litanie de chiffres plus saisissants les uns que les autres, c’est la cohésion du groupe et le discours commun à tous les joueurs du Thunder : empreint d’humilité et de respect pour chacun de ses partenaires. Dernier exemple en date : Durant admire Westbrook. Et ce n’est pas feint.

« C’est la beauté du jeu de Russell. Il joue avec son cœur et tout le monde le voit. Les gens peuvent ne pas aimer, mais il n’est pas là pour se faire aimer par les autres. Et c’est ce que j’admire chez lui. Il s’en fout de ce que les autres pensent de lui, tant que ses coéquipiers le respectent, il amènera toute son énergie. On ne peut pas demander plus. »

A l’orée des playoffs qui s’annoncent prochainement, OKC est là où on les attendait. Malgré les péripéties (le départ de James Harden a été géré avec maestria), malgré ce nouveau statut, le Thunder continue d’avancer contre vents et marées. Et si l’on en croit les remarques qui suivent chacune des victoires d’OKC, le tonnerre n’a pas fini de gronder en NBA.

 

 

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