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Boston est-il autant en crise que les Lakers ?

Malgré une 5e défaite de suite, et une fin de match ratée, Doc Rivers se satisfaisait hier de la prestation de ses joueurs contre New York.

« C’était un gros match. Un match type de playoffs avec des paniers difficiles à mettre. Si je voyais ce genre d’efforts tous les soirs, je serais très heureux. ».

Malgré cet optimisme, la mauvaise passe que traverse les Celtics inquiète. Au point de se demander si les maux ne sont pas aussi profonds qu’aux Lakers.  Avec un bilan négatif, mais une solide 8e place (3 matches de plus que Philadelphie), Boston brûle-t-il ? Peut-on parler de crise ? Les symptômes sont-ils aussi préoccupants que ceux de l’ennemi historique, les Lakers ?

Un jeu cohérent en manque de constance

Le plus gros problème des Celtics réside dans l’incapacité à accélérer, aussi bien offensivement que défensivement. Les bonnes phases de Boston ne sont pas assez longues et constantes pour faire la différence.

Boston ne parvient pas à éteindre son adversaire pendant plusieurs minutes. De plus, en attaque, les Celtics éprouvent les pires difficultés du monde à marquer plusieurs fois de suite pour capitaliser les stops réussis en défense.

« Notre attaque doit être meilleure. » assure Pierce. « Il y a des soirs où notre attaque nous laisse tomber alors que nous faisons l’effort en défense. »

Le jeu de Boston manque de constance, de régularité. Des qualités essentielles pour tuer les matches, ce que les champions 2008 n’arrivent pas à faire cette saison. Tactiquement, contrairement aux Lakers, le jeu et les systèmes ne sont pas à critiquer. C’est davantage dans l’exécution et la régularité des efforts. D’ailleurs, pas une voix ne s’élève pour critiquer Doc Rivers.

Boston ne sait plus masquer ses faiblesses

D’un point de vue statistique, les Celtics version Kevin Garnett ont toujours été parmi les plus mauvaises équipes de la ligue au rebond et en attaque. A l’inverse, Boston était toujours dans les meilleures équipes en terme de pourcentage et de points encaissés.

Mais si cette saison, la première tendance se confirme, la seconde commence à s’essouffler. En effet, Boston a légèrement chuté en terme d’adresse (6ème de la ligue), et en défense (95.8 pts contre 89.3 l’an dernier). La défense, au niveau de la ligue, est l’une des meilleures (8ème de la ligue), mais comme elle a baissé par rapport à l’an dernier, l’attaque doit compenser. Actuellement, cela n’est pas la cas.

Les Celtics avaient l’habitude de cacher, ou compenser, leurs faiblesses avec de gros points forts comme la maitrise du tempo ou l’agressivité défensive. Mais quand les forces diminuent, il faut en trouver d’autres ou alors faire l’effort au rebond et en attaque. Actuellement, et malgré un large effectif, Boston n’a pas les ressources pour dominer aux rebonds ou marquer 110 pts par match.

Une cassure cet été ?

Cet été n’a pas été comme les autres puisque le « Big Three » a explosé avec le départ de Ray Allen. Il s’agit du seul départ notable, compensé par une flopée d’arrivées attractives comme Jason Terry, Courtney Lee, Jared Sullinger ou encore le retour de Jeff Green. Est-ce que le départ d’Allen a marqué mentalement Paul Pierce et Kevin Garnett, c’est possible. Est-ce que tactiquement, il a changé des choses, c’est une évidence. Même si c’est un fort shooteur, Terry ne parvient pas à faire du « Ray Allen ». Courtney Lee non plus. On le sentiment que les Celtics n’ont pas digéré le départ de Ray Allen, et continuent à jouer de la même façon. Clairement, l’une des principales raisons de cette première partie de saison ratée tient dans le faible apport des recrues.

Une équipe programmée pour les playoffs ?

Comment expliquer alors que les Celtics ne soient pas si inquiets, et qu’ils soient protégés, voire épargnés par les critiques, alors que les Lakers sont victimes de tous les quolibets de toute la ligue ?

Les attentes et l’effectif ne sont pas les mêmes. Les raisons des contre-performances non plus. Les Lakers ne défendent pas et ne jouent pas collectivement en attaque. À Boston, la forme n’est pas (encore) satisfaisante, mais le fond est là.

Boston a les clés pour remporter les matches, il manque seulement quelques petits éléments à chaque fois. Dernier exemple en date, contre New York, les deux possessions manquées de Rondo et Pierce. Une erreur qui ne se reproduira probablement pas deux fois.

L’impression visuelle est plus rassurante à Boston. Il semble que les Celtics se rodent en vue du vrai juge de leur saison : les playoffs. Connaissant Doc Rivers et ses méthodes de motivation, il se pourrait que les Celtics deviennent une toute autre équipe en avril. D’ici là, il sera compliqué d’y voir plus clair.

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