Face à des Rockets qui restaient sur 5 succès de suite, les Spurs ont frappé fort d’emblée, plantant plus de 40 points dès l’entame de match. Dans un match résolument tourné vers l’attaque, les partenaires de Tony Parker s’imposent 122-116, mais Houston a confirmé qu’il méritait amplement sa place dans les huit premiers à l’Ouest.
MVP
Tony Parker. Le meneur tricolore était au four et au moulin ce soir, et il termine la rencontre avec 31 pts et 10 pds en 38 minutes. Se contentant d’abord de faire jouer ses coéquipiers et notamment Danny Green dans le premier quart temps, il a par la suite pris le match à son compte lorsque le besoin s’en faisait sentir. Face à un Jeremy Lin en grande forme, il fallait un TP en mode All-Star pour faire la différence.
LE FAIT DE JEU
Les 41 points inscrits par les Spurs lors du premier quart-temps. Face à l’une des plus mauvaises défenses de la ligue, les Spurs ont démarré ce match en boulet de canon avec plus de 40 points lors du premier quart-temps. Plus que le nombre de points inscrits, c’est le pourcentage aux shoots qui impressionne : 69,6%. Bien emmenés par le trio Green – Duncan – Parker (37 pts à eux trois lors du premier quart-temps ), les Spurs se sont rapidement mis à l’abri, et ont pu gérer leur avance jusqu’au bout.
LA STAT
57,1%. Soit le pourcentage de réussite aux shoots de San Antonio durant ce match. Si les Spurs nous avaient habitués à jouer à fond la défense par le passé, ils ont lâché la bride en attaque depuis plusieurs saisons. Un changement de stratégie que TP aime particulièrement comme le démontre ces 31 pts encore ce soir. Le leader offensif des Spurs marque plus, et rend les choses plus simples pour ses coéquipiers. Il en découle des positions de tirs ouvertes, et davantage de paniers faciles.
LA SATISFACTION
Le backcourt des Rockets. Malgré la défaite, le tandem Lin-Harden a prouvé qu’il était en net progrès en termes de complémentarité et d’efficacité. Moins mangeur de ballons, James Harden partage davantage la balle avec Jeremy Lin qui peut mieux s’exprimer offensivement, notamment grâce à ses pénétrations vers le panier. Même si tout n’est pas parfait chez les Rockets (la défense reste affreuse…), ils peuvent se féliciter de posséder l’un des backcourts les plus prometteurs de la ligue.
LE BIDE
Omer Asik. Empêtré dès le début de match par des problèmes de fautes, Omer Asik n’aura pas eu son rendement habituel ce soir. Pauvre offensivement, le pivot turc n’a surtout pas réussi à limiter l’activité de Tim Duncan, auteur quant à lui d’un match complet (30 pts à 13/20 aux shoots, 5 rbds et 2 contres en 34 minutes). Kevin McHale, le coach des Rockets n’aura pas hésité à le mettre sur le banc au profit de Cole Aldrich (6 pts,4 rbds en 17 minutes), plus mordant dans ce match.
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