Cela sonne un peu comme une bande-annonce de film, avec la voix rauque et captivante du narrateur : « Il était fois l’histoire d’un méchant, détesté de tous. Suspendu un an par son employeur pour bagarre, il revenait encore plus honni. Mais le temps lui a acheté une conduite et aujourd’hui, c’est un ange. » Voici le pitch de la transformation de Ron Artest, qui dans une récente interview affiche son nouveau visage. Ron-Ron n’est plus mes amis, versons une larme ensemble.
On vous rassure quand même, Artest reste excentrique quand vient le temps de la musique. L’ailier aux épaules de gladiateur romain a carrément un mini studio d’enregistrement dans sa voiture. « J’ai plein d’idées quand je suis en voiture, également quand je suis sous la douche. Donc la prochaine étape c’est d’avoir le studio dans la douche« , s’amuse le Rocket. Voilà pour le côté encore un fou de Ron-Ron. Place maintenant à « Ronronne » Artest, ami des animaux et bon chrétien.
« La PETA (SPA américaine) a fait de moi un propriétaire de chien responsable, ce que je n’étais pas avant. J’avais besoin d’être éduqué et de murir. J’ai toujours adoré mes chiens mais je ne m’en occupais pas comme il faut. PETA m’a montré comment faire et ce sont des choses bien souvent très simples. J’ai grandi à New-York dans un appartement, on avait plein de chats mais jamais de chien. Je n’ai appris que très tard à bien m’occuper d’eux. » L’ancien bad boy des Pacers est quasiment devenu enfant de chœur, il se rend disponible pour des actions en faveur de la Houston Human Society, une association de défense des animaux à Houston (https://www.houstonhumane.org).
Artest le dit lui-même: il a changé. « Je suis complètement différent en dehors d’un terrain de basket. Là, les gens peuvent se dire que je suis méchant. Mais une fois en tenue civile, j’ai vraiment évolué. Avec les années je suis devenu plus mature et j’ai appris à contrôler mes émotions et mon tempérament. De la même manière que je traite mieux les animaux. J’ai grandi.«